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Mormeck confiant
Jean-Marc Mormeck s'est dit convaincu de vaincre Wladimir Klitschko, champion WBA-IBF-WBO des lourds, mercredi 12 octobre à Düsseldorf (Allemagne), lors d’une conférence de presse commune. Le combat se déroulera dans cette même ville, le 10 décembre 2011.
« Je suis venu à bout de tous les défis que je me suis posés, a déclaré Mormeck. Dans le passé j'ai couru après toutes les ceintures. Maintenant je peux toutes les décrocher. J'ai la force pour réussir, je suis un guerrier sur le ring ».
Le cadet des frères Klitschko a pour sa part assuré ne pas être prêt à faire de cadeau à son futur adversaire : « Je ne veux lui laisser aucune chance et je veux le détruire ». « Je vais tout faire pour te mettre KO, cher Jean-Marc », lui a-t-il lancé.
Wladimir Klitschko, 35 ans, médaillé d'or olympique 1996, possède un palmarès de 56 victoires, dont 49 par KO, pour 3 défaites. Ce sera son 20e championnat du monde. La ceinture des lourds WBC est détenue par son frère Vitali, 40 ans.
Jean-Marc Mormeck, 39 ans, ancien champion du monde des lourds-légers, affiche à son palmarès 36 victoires, dont 22 par KO, pour 4 défaites. Il sera le troisième Français à disputer un Championnat du monde des lourds, après Georges Carpentier, en 1921, et Lucien Rodriguez, en 1983, qui ont été battus.

PRONOSTICS ?

Je ne pense pas que jean-marc gagnera meme si je le souhaiterai pour lui et pour la france.

Manny Pacquiao a conservé son titre WBO des welters, samedi 12 novembre à Las Vegas, face à Juan Manuel Marquez. Mais il n’a pas levé les doutes qui restaient après les précédents affrontements entre les deux hommes.
Le Mexicain ne convient décidément pas au Philippin. Boxant à reculons, remisant rapidement avec précision et force, Marquez poussait Pacquiao dans ses derniers retranchements. Il semblait même s’être imposé dans la dernière partie de ce combat très disputé entre deux adversaires aux styles différents.
Le verdict des juges (114-114, 115-113, 116-112) a été accueilli par des huées au MGM. «C'est la deuxième fois que je me fais voler contre lui, a déclaré Marquez. Cette fois, c’était encore plus clair que la précédente. Je ne sais pas ce que je peux faire d'autre sur le ring pour battre ce gars», a déclaré Marquez.
Après un match nul en 2004, en plume, les deux hommes s’étaient affrontés en 2008, en super-plume, et la victoire, sur décision partagée, de Pacquiao avait été très critiquée. Le dernier combat n’a pas levé les doutes et les médias américains appellent déjà à une quatrième opposition, en mai prochain.
Cela ne ferait pas les affaires de Mayweather, disposé à affronter prochainement Pacquiao, et qui, lui, avait largement dominé Marquez en 2009.

Sur : canoë.ca

Le coroner Jean Brochu qui a mené une enquête sur la mort du boxeur Arturo Gatti conclut que le boxeur est bel et bien mort par pendaison et que rien dans la seconde autopsie pratiquée à Montréal ne lui permet d'écarter les conclusions officielles de la police brésilienne, a appris Le Journal de Montréal.
Dans son rapport d'investigation qui doit être rendu public mercredi et dont Le Journal de Montréal a obtenu copie tard mardi soir, le coroner Brochu révèle que les pathologistes montréalais qui ont procédé à la deuxième autopsie sur le corps de Gatti « ont constaté qu'il n'y avait pas d'évidence franche et nette d'intervention d'un tiers dans la cause du décès ».
« La conclusion des pathologistes de Montréal à l'effet qu'il n'y a pas d'évidence franche et nette d'intervention d'un tiers dans la cause du décès de M. Gatti me permet de ne pas écarter les conclusions officielles auxquelles en sont venues les autorités du pays où il est survenu », écrit le Dr Jean Brochu dans son rapport de huit pages, signé le 28 octobre dernier.

Des faiblesses évidentes

L'hypothèse de l'implication d'une tierce personne dans la mort d'Arturo Gatti était au coeur des conclusions d'une enquête privée réalisée par des détectives américains à la demande de l'ancien gérant du boxeur, Pat Lynch. Dans un rapport dévoilé en grandes pompes en août dernier au New Jersey, ces enquêteurs privés soutenaient que Gatti avait été frappé à la tête avant d'être étranglé.
Or, les pathologistes montréalais sont d'avis que la blessure décelée à l'arrière de la tête du boxeur ne pouvait pas lui avoir fait perdre connaissance ni même l'empêcher de se défendre.
« Ces lésions étaient d'importance limitée, probablement insuffisantes pour avoir entraîné une altération de son état de conscience ou une incapacité à se défendre, et aucunement contributive au décès », concluent les spécialistes du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal.
Selon le coroner Brochu, le rapport des détectives privés embauchés par les amis de Gatti comporte des « faiblesses évidentes », notamment parce qu'ils ont omis d'expliquer des marques bien visibles sur le corps de Gatti.
« L'omission des détectives américains d'expliquer l'origine des lividités bien visibles sur le corps de Arturo Gatti et témoignant de la suspension du corps pendant un certain temps avant qu'il ne se retrouve au sol soulève un doute sur leur théorie expliquant le décès de M. Gatti. »

Scène mal protégée

Par contre, le coroner québécois garde plusieurs réserves quant à la façon dont ont procédé les enquêteurs brésiliens, notamment au niveau de la protection de la scène où a été retrouvé le corps du boxeur.
Il cite en exemple le fait que la chaîne qui était autour du cou de Gatti sur la première photo, mais qui n'y est plus par la suite. La courroie qui aurait été utilisée par Gatti pour se pendre aurait aussi été déplacée. Il se questionne donc sur le fait que la scène du décès a été « visiblement altérée avant la prise de photographies ».
« Ces quelques éléments, poursuit cependant le Dr Brochu, ne signifient pas que l'enquête brésilienne n'est pas arrivée à la bonne conclusion. Ils jettent toutefois un doute sur l'enquête effectuée par les policiers de la Police scientifique de l'État de Pernambuco », note-t-il.

Analyses toxicologiques

Le rapport du Dr Brochu conclut par ailleurs qu'il est impossible d'interpréter « de façon utile » les niveaux d'alcool (éthanol et méthanol) dans le sang d'Arturo Gatti.
Le Dr Martin Laliberté, spécialiste en médecine d'urgence et toxicologue au Centre antipoison du Québec, qui a examiné les résultats des analyses toxicologiques pratiquées au Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal, souligne toutefois la présence d'un médicament interdit au Canada mais facilement accessible aux États-Unis : le carisoprodol.
« Même si le carisoprodol n'est de toute évidence pas responsable directement du décès, je crois que sa présence peut soulever des questions pertinentes : effets sédatifs au moment du décès? Utilisation abusive? Syndrome de sevrage? La réponse n'est pas évidente », souligne le Dr Laliberté.

Une mort qui a fait jaser

Arturo Gatti a été retrouvé mort le 11 juillet 2009 à Porto de Galinhas, au Brésil. Il avait loué un condominium dans un complexe touristique en bord de mer avec son épouse, Amanda Rodrigues, et leur fils Arturo Jr, alors âgé d'un an et demi.
La veille, le couple et leur enfant s'étaient rendus dans le village de Porto de Galinhas pour souper. Selon plusieurs témoins rencontrés par Le Journal quelques semaines après le drame, ils se seraient violemment querellés en pleine rue.
Gatti a été retrouvé gisant au sol sous une rampe d'escalier, à laquelle il se serait pendu avec une courroie de sac à main en cuir. Amanda Rodrigues a d'abord été arrêtée et emprisonnée pondant près de 30 jours avant d'être libérée lorsque l'enquête menée par deux corps de police brésiliens a conclu au suicide par pendaison.

Lutte judiciaire pour l'héritage

La famille montréalaise d'Arturo Gatti et les amis du boxer n'ont jamais voulu croire la thèse du suicide. La mère et le frère d'Arturo, Ida et Fabrizio, mènent une lutte judiciaire à la veuve Amanda Rodrigues, afin de l'empêcher de toucher l'héritage du boxeur, estimé à environ 3,4 millions $.
Après plusieurs semaines de procès coloré, où les attaques ont fusé de toutes parts, la cause est actuellement prise en délibéré par la juge Claudine Roy, qui doit rendre sa décision au cours des prochaines semaines.

La carrière d'Arturo Gatti

Surnommé « Thunder », Arturo Gatti est né en Italie de parents italiens, mais il a grandi à Montréal-Nord.
Il a vécu au New Jersey pendant sa carrière professionnelle.
Ancien champion du monde de boxe, il était l’un des boxeurs les plus spectaculaires de l’histoire du Québec.
En carrière, il a récolté 40 victoires, dont 31 par K.-O. et neuf défaites. Il a remporté le titre des super-plumes de l'IBF, en 1995, ainsi que la ceinture des super-légers du WBC, en 2004.
Un des sommets de sa carrière constitue la trilogie de combats l'opposant à Mickey Ward en 2002 et 2003. Cette série de combats devrait d'ailleurs faire l'objet d'un film, qui sera une suite au film The Fighter, qui relate les premières années de boxe de Micky Ward.

Mathieu Turbide

sale affaire pour un excellent boxeur ! Mad

Le légendaire Joe Frazier, ancien champion du monde des poids lourds et champion olympique, s’est éteint lundi 7 novembre des suites d’un cancer du foie. Il était âgé de 67 ans.
Joe Frazier, champion olympique en 1964, a commencé sa carrière pro avec 29 victoires consécutives, remportant sa première couronne mondiale des lourds en 1970, contre Jimmy Ellis, en cinq rounds. Le 8 mars 1971, il dispute le 'combat du siècle' face à Cassius Clay, au Madison Square Garden de New York. 'Smokin Joe' le bat en 15 rounds, lui infligeant un knock-down dans le dernier round. C'est la première défaite chez les pros de celui qui va bientôt se faire appeler Mohamed Ali.

En 1973, en Jamaïque, Frazier perd son titre face à George Foreman. Un an plus tard, il perd la revanche avec Mohamed Ali, à nouveau au Madison Square Garden. Ali remportera également la belle, en 1975, à l’issue d’un combat d’anthologie. Les trois combats Frazier-Ali sont des sommets de la boxe.

En 1976, Joe Frazier retrouve son compatriote George Foreman pour tenter de reprendre la ceinture de champion du monde des lourds. Il est mis au tapis deux fois et le match est arrêté dès le cinquième round. Il est une nouvelle fois battu par Foreman la même année.
Il dispute son dernier combat en 1981 à l'âge de 37 ans et se reconvertit dans la chanson, formant un groupe appelé 'The Knockouts'.
Dimanche, Mohammed Ali avait savoir qu'il 'priait' pour son ancien adversaire.

Sur : estrepublicain.fr
A 34 ans passés, Anne-Sophie Mathis savoure un plaisir particulier parmi les satisfactions et les honneurs du moment. Celui de voir enfin sa carrière évoluer à une cadence plus en adéquation avec son talent et la somme de sacrifices qu’elle a consentis depuis tant d’années. (...)
Après avoir trottiné sur la plage d’Agadir (où elle a reçu les Gants d’or le week-end dernier), Anne-Sophie Mathis a repris les footings sous la neige, hier à Nancy. D’ici l’été prochain, « Anne-So » et son entraîneur René Cordier vont pouvoir cumuler quelques « miles » supplémentaires sur leur carte de fidélité.
Au mois de mars, tout d’abord, ils se rendront au Danemark (le lieu exact n’est pas encore déterminé) où la Norvégienne (née en Colombie) Cécilia Braekhus et son clan les attendent de pied ferme. Puis au mois de juin, Mathis ira à nouveau rendre visite à Holly Holm, au Nouveau-Mexique pour une revanche désormais fixé au 15 juin (à Albuquerque). Riche année 2012 en perspective…
Le combat contre Cécilia Braekhus (le 17 mars) est donc désormais officiellement « calé ». Ce qui ne fut pas une mince affaire si l’on en croit Christel Aujoux, qui a mené la négociation sous le regard attentif de René Cordier. Il faut dire que « Sauerland Event », le puissant promoteur allemand qui gère la carrière de Braekhus, n’est sans doute pas du genre à faire le moindre cadeau…

« Anne-Sophie ne se brade plus »

« Lorsqu’on atteint des niveaux tels que ceux de ces deux championnes, chacun défend ardemment ses intérêts. Et notamment, son intérêt financier », explique l’agent d’Anne-Sophie Mathis, « C’est pourquoi la négociation n’a pas été simple, d’autant qu’il n’est plus question pour Anne-Sophie de se brader… Mais au final, nous avons obtenu ce que nous voulions. Je ne vous donnerai pas de chiffre. Mais sur le plan financier, c’est largement supérieur à ce qui avait été signé pour son combat aux Etats-Unis ».
Le clan Mathis a également obtenu gain de cause sur d’autres conditions. « Nous n’acceptions le combat que si Braekhus mettait ses trois ceintures en jeu (Ndlr : WBC, WBA, WBO). N’oublions pas que l’objectif d’Anne-Sophie est de réunifier toutes les ceintures mondiales de la catégorie welters (Ndlr : sachant que la Sud-Africaine Noni Tenge en détient une elle aussi). Anne-Sophie, elle, ne mettra aucune ceinture en jeu sur ce combat. Enfin, en cas de victoire d’Anne-Sophie, le contrat prévoit d’ores et déjà une revanche, comme c’était le cas avec Holm ».
Si la carrière de la championne dombasloise a incontestablement changé de braquet ces derniers mois, Christel Aujoux n’y est évidemment pas étrangère. « Je viens de réussir à la (Anne-Sophie Mathis) faire rentrer dans une agence de communication, ce qui peut déboucher sur des choses intéressantes… », ajoute l’ancienne collaboratrice de Michel Acariès. Cette agence - VIP Consulting en l’occurrence - est spécialisée dans le management de droit d’image de célébrités. Parmi ses clients, on trouve Jean-Marc Mormeck, Samuel Eto’o, Djibril Cissé, David Halliday, Matt Pokora, Thierry Lhermitte… Quand on vous dit que la carrière d’Anne-Sophie a pris de l’élan…
Thomas SIMON

Finalement, Manny Pacquiao et Floyd Mayweather ne se rencontreront pas le 5 mai prochain. L’Américain se serait montré financièrement trop gourmand, exigeant d’être mieux rémunéré que le Philippin.
Mayweather affrontera donc le 5 mai Miguel Cotto, avant d’aller purger la peine de prison à laquelle il vient d’être condamné pour des violences sur son ex compagne.
Pacquiao lui boxera le 9 du mois suivant contre un adversaire restant à déterminer.  Les deux champions pourraient se rencontrer à l’automne.

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Vitali bousculé
Vitali Klitschko (44-2) a conservé sa ceinture WBC des poids lourds en battant l’Anglais Dereck Chisora (15-3), samedi 18 février à Munich (All). L’aîné des Klitschko (40 ans), appelé « Dr KO » pour avoir remporté 40 de ses combats avant la limite, a dû se contenter d’une victoire aux points.

Chisora, 28 ans, a créé la surprise en se montrant agressif durant la majeure partie du combat. Nettement plus petit – 1,87m contre 2,02m- il avançait sur le champion à coups de larges crochets, lui causant de réels problèmes. L’Ukrainien n’a cependant jamais été débordé, s’octroyant une nette victoire au pointage des juges : 118-110, 118-110 et 119-111. Un score un peu flatteur pour le tenant.

Chisora a prouvé qu’il était à sa place dans un championnat du monde, mais il est dommage qu’il ait craché de l’eau au visage de son adversaire puis l’ait insulté, ainsi que son frère, à l’issue du combat. Des provocations qui suivaient une gifle envoyé à Vitali lors de la pesée. Pour finir, Chisora s'est battu avec un David Haye encore plus mal élevé que lui, lors de la conférfence de presse d'après combat. Il a même fallu appeler la police.

En tout cas, ce combat est de bon augure pour Jean-Marc Mormeck qui montera sur le ring face au cadet des Klitschko, le 3 mars prochain. Chisora a montré que les géants ukrainiens n’étaient pas hors de portée pour un « petit » gabarit mobile et actif. Reste à être précis.

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Jean-Marc Mormeck se prépare
Un article de ouest-france.fr

Lorsque la cloche retentira dans l'Arena de Düsseldorf, le samedi 3 mars, Jean-Marc Mormeck n'aura d'autre choix que d'aller au contact du champion du monde réunifié des poids lourds, Wladimir Klitschko.
Le Français a tout mis en oeuvre pour s'offrir ce combat mais a dû attendre trois mois supplémentaires, la faute aux douleurs qui ont conduit l'Ukrainien à repousser l'affrontement prévu, initialement, le 10 décembre. Trois mois à patienter mais aussi à réorganiser une préparation finalement longue de six mois pour contrer un adversaire beaucoup plus grand - 1m98 contre 1m81 -, et qui a mis ses vis-à-vis au tapis à 49 reprises en 59 combats.

Une préparation différente

«Ça m'a atteint psychologiquement, on ne s'y attend pas. On était déjà installé», dit le Français en évoquant ce report. «Ça amène une autre préparation, on change un peu d'angle. On se dit qu'on a travaillé le fond, donc il faut se reposer une dizaine de jours et repartir.» Reprendre de longues semaines d'entraînement physique à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, à Paris, où l'ancien champion du monde des lourds-légers a trouvé refuge depuis près d'un mois. Sous la gouverne de l'ex-champion d'Europe du 110 mètres haies Stéphane Caristan et de son préparateur Frédéric Roualen, Jean-Marc Mormeck s'est astreint à une grosse charge de séances de course, musculation et force hors du ring qu'il retrouve à moins de trois semaines de son rendez-vous.

«Aujourd'hui, je vais commencer à mettre les gants avec un sparring-partner qui est venu des Etats-Unis», disait-il lundi. «On l'a choisi parce qu'il a le même profil physique (que Klitschko), parce qu'il a servi de sparring à Mike Tyson, à Lennox Lewis, à Klitschko aussi à trois reprises», expliquait-il encore. «Le travail spécifique, détaille-t-il, est fondé en grande partie sur les qualités de l'adversaire. En l'occurrence, il faudra compenser un déficit évident dans l'allonge.»

Le mental primordial

«Je n'ai pas trop le choix, à part avancer, mettre la pression comme je l'ai toujours fait, mais de façon plus constante encore», dit le Guadeloupéen. «Le faire courir, c'est beaucoup plus d'énergie dépensée. C'est aussi plus de risques, parce qu'il serait à sa distance. Donc il faut réduire la distance entre lui et moi, pour que je sois à la mienne.» Dès lors que la technique est au programme, la préparation foncière se poursuit gants aux poings, à base de rounds avec le sparring-partner, au sac ou en «shadow-boxing», pour répéter ses enchaînements.

Reste la tête, qui joue un rôle essentiel pour tenir au pire le plus longtemps possible, au mieux jusqu'à la victoire, le risque principal étant de s'épuiser mentalement en imaginant le match avant l'heure. «Si on le fait trop avant, on va être secoué, donc j'évite», souligne Jean-Marc Mormeck. «Mais quand on a un entraînement dur, quand on a envie d'arrêter, ça peut arriver qu'on imagine l'action pour rester dedans, pour serrer les dents et se dire : là, j'aurais pas le choix.»

Sur: sportune.fr
(...) Le choc Mayweather-Cotto va battre un record du monde financier cette nuit… Quel que soit son résultat, Mayweather, surnomme monsieur « Money », est en effet assuré de toucher ce soir la somme astronomique de 32 millions de dollars, selon ESPN. Non, vous ne rêvez pas, on ne s’est pas trompé de chiffre. Il s’agit du plus gros cachet jamais garanti à un boxeur pour disputer un match, battant ainsi le record d’un certain Mike Tyson contre Evander Hollyfield en 1997 (30 millions de dollars).
En Face, pour disputer cette rencontre, Miguel Cotto se « contentera » de 8 millions de dollars garantis. C’est déjà pas mal, peut-on penser, même si cela peut paraître ridicule par rapport aux gains de son adversaire…

Les gains de Mayweather pourraient grimper jusqu’à 50M$ !

Et pour ceux qui ne seraient pas rassasiés par ce chiffre, on a encore plus fort en réserve. Les 32M$ évoqués ne constituent que la recette garanti de Floyd Mayweather. Le bénéfice total devrait en fait monter encore bien plus haut. Le boxeur a en effet négocié 50% de l’ensemble des revenus générés par la diffusion pay-per-view de la rencontre.
Le match contre Cotto devrait, selon les prévisions du magazine Forbes notamment, dépasser les 1,5 millions de visionnages, au prix de 60 dollars chacun (30 dollars à chaque fois, donc, pour Mayweather). Si le pay-per-view tient ses promesses, c’est donc un pactole de 50 millions de dollars que devrait toucher la star US ce soir. 50 millions de dollars, c’est plus que l’ensemble des revenus annuels du footballeur le plus bankable de la planète, Lionel Messi.

Un gros cachet avant de filer… en prison !

Oui, la boxe peut vraiment rapporter très très (très) gros. Et dire que Mayweather ne profitera pas bien longtemps de cet argent. Le 1er juin prochain, il se constituera prisonnier. Le 2 décembre dernier, le champion US a en effet plaidé coupable pour coups et blessures sur son ancienne compagne. Il a été condamné à 180 jours de prison dont 90 ferme. Il est également obligé de suivre, notamment, un programme contre la violence domestique dont le coût est de 2000 euros, selon L’Equipe de ce samedi. Une somme qui doit prêter à sourire, quand on va disputer un match à 32 millions de dollars garantis…

Par Palissarde

Floyd Mayweather a battu aux points le Portoricain Miguel Cotto (37-3), samedi 5 mai à Las Vegas. Invaincu en 43 combats, l'Américain s'est octroyé la ceinture WBA des super-welters que détenait son adversaire.
Comme on pouvait s'y attendre, Cotto a livré une belle résistance, mais le pointage des juges a donné une nette victoire à Mayweather: 118-110 et deux fois 117-111. Le public du MGM Grand, qui avait pris parti pour le Portoricain, a sifflé ce verdict, Floyd demeurant impopulaire.
Mayweather, à partir du 1er juin, va devoir purger trois mois de prison pour violences conjugales. Il pourrait ensuite rencontrer Manny Pacquiao.

Mosley usé

Durant la même soirée, le jeune Mexicain Saul Alvarez, 21 ans, a nettement dominé Shane Mosley, 40 ans, le battant aux points, à l'unanimité des juges (119-109, 119-109,118-110). Alvarez a ainsi conservé son titre WBC des super-welters pour la quatrième fois, Mosley montrant de son côté qu'il avait toujours de beaux restes et faisant preuve d'un grand courage. Mais l'Américain, qui a été un très grand boxeur, devrait maintenant songer à la retraite.

Un an après avoir décroché le titre WBA des moyens par intérim, Hassan N’Dam a conquis son équivalent version WBO, vendredi 4 mai à Levallois. Il devrait rencontrer dans les quatre mois le Russe Dimitri Pirog, champion WBO à part entière.
Boxeur brillant, Hassan N’Dam restait sur deux victoires sans panache, enlevées à l’arrachée face à des adversaires rugueux. Face à l’Ukrainien Maksin Bursak, invaincu comme lui en quelques 25 combats, il devait reconquérir le public. Il l’a fait.

Durant les 8 premiers rounds, il a exhibé son exceptionnel jeu de jambes, sa vista et sa vitesse de bras. Comme lors de ses deux précédents combats, il affrontait un adversaire à la boxe un peu frustre mais volontaire, agressif. Cette fois-ci, il a su se dégager du champ de tir de son rival et enchaîner ses coups.
« J’ai voulu être le patron d’entrée et ça a beaucoup joué car Bursak n’a pas l’habitude », a-t-il expliqué par la suite. L’Ukrainien, en effet, semblait décontenancé et réduit à l’impuissance.

N’Dam se baladait, en rajoutait dans les esquives rotatives, ne prenait plus la peine de lever les mains et se faisait cueillir au 9e round par un large crochet du gauche. En fin de round heureusement. Remis en confiance, l’Ukrainien faisait alors le forcing, montrant de belles qualités de guerrier et une bonne condition physique.

Au 11e round, N’Dam était à nouveau touché et devait cracher son protège-dents pour récupérer. Mais le franco-camerounais parvenait à gérer la fin de combat pour remporter une belle victoire aux points, sur un score (118-110 deux fois et 118-111) un peu sévère pour l’Ukrainien.
« Je promets à Pirog un championnat du monde difficile », a-t-il lancé au micro de Direct 8 qui retransmettait le combat.

Durant la même réunion, Ali Hallab a enlevé un titre WBO européen en envoyant son adversaire, l’Espagnol Perez, au sol pour le compte dans le 4e round.
 

Les Britanniques Dereck Chisora (15-3) et David Haye, (25-2) qui s'étaient battus lors de la conférence de presse du combat Klitschko-Mormeck, en février, vont pouvoir régler leurs comptes sur un ring, le 14 juillet à Londres.
Les deux boxeurs ont annoncé leur combat au cours d’une conférence de presse commune, mais ils étaient séparés par une barrière.
"Je n’aime pas David, il n’a pas de style, sa coiffure est démodée, il parle mal et ne répond jamais présent sur le ring", a lancé Chisora. "J'ai essayé de te mettre KO à Munich et, maintenant, j'ai l'occasion de faire taire", lui a répondu Haye, ancien champion du monde WBA.

Chisora et Haye n'ont plus de licence, le premier parce que sa fédération la lui a retirée, le second parce qu'il a mis un terme à sa carrière. A l'occasion de son dernier combat pour le titre WBC, perdu face à Vitali Klitschko, Chisora avait giflé son adversaire lors de la pesée, craché de l'eau au visage de Wladimir, sur le ring, et s'était battu avec Haye lors de la conférence de presse d'après-combat.
Il a fait appel de sa suspension auprès de sa fédération qui se prononcera en juillet.
Le combat sera homologué par la Fédération luxembourgeoise de boxe.

JO LONDRES 2012 !

Nordine Oubaali (-52 kg) et Tony Yoka (+91 kg) se sont qualifiés pour les JO de Londres, vendredi 20 avril en Turquie, en remportant leur demie-finale. Oubaali a également enlevé la finale de sa catégorie, samedi matin, alors que Yoka, blessé, a abandonné au 2e round.
Chabane Fehim (62 kg) est lui aussi parvenu jusqu'en finale, passant le champion d'Europe en titre. Mais il a été battu, dans une catégorie où seul le vainqueur gagnait sa place pour Londres.
La France comptait déjà trois qualifiés, Jérémy Beccu (-49 kg), Rachid Azzedine (-60 kg) et Alexis Vastine (-69 kg), avant l'ouverture du tournoi de Trazbon.

En tout, c'est donc cinq boxeurs amateurs français qui participeront aux prochains JO.
Le tournoi de qualification féminin se déroulera en Chine

Pacquiao battu

Manny Pacquiao (54-4-2) a été battu aux points par Timothy Bradley, samedi 9 juin à Las Vegas, lui cédant au passage son titre WBO des Welters. L’Américain, invaincu en 29 combats et champion des super-légers, l’a emporté par décision partagée : deux fois 115-113 en sa faveur et un 115-113 pour le Philippin.

Plus que partagé, le verdict des juges est surtout controversé. Au moins autant que celui qui avait été donné en faveur du Philippin et au détriment du Mexicain Juan Manuel Marquez, en novembre dernier. Pacquiao, qui lors de ce précédent combat, avait montré des signes de déclin n’a donc pas été capable de redorer son blason devant Bradley.

« J’ai gagné, il n’y a pas de doute, mais je respecte la décision, a déclaré Pacquiao à l’issue des douze rounds. Il ne m’a jamais touché et la plupart de ses coups ont terminé dans mes gants. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé ».
« Mon coin a senti que je gagnais, j’avais le contrôle du combat. Deux juges ont estimé que j’ai gagné ce match, c’est tout ce que je peux dire à ce sujet », a déclaré de son côté Bradley, boxeur discret qui n’a jamais fait de déclaration tonitruante.
Pacquiao, qui n'avait pas connu la défaite depuis 2005, et Bradley devraient se retrouver en novembre prochain pour un combat revanche.

Afrique du Sud: mort du boxeur Corrie Sanders dans une fusillade. http://t.co/k5sXbfye

Myriam Lamare vs Holly Holm 2 - Présentation. http://t.co/vyCAglvN

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