ARTICLES DE PRESSE SUR LE THAI POWER GYM

La nouvelle saison de boxe thaï s'est ouverte il y a quelques jours. : La Voix du Nord

Depuis le 3 septembre, les boxeurs du Thaï Power Gym d'Houplines ont enfilé les gants pour entamer une nouvelle saison sur le ring de la salle Debarge. Lors de la dernière assemblée générale en juin, David Denneulin a été nommé président du club, succédant ainsi à Bernard Vincent devenu vice-président.
L'entrée de la salle d'entraînement est garnie de nombreuses photos et articles de presse qui retracent l'histoire du club houplinois, ses victoires, les boxeurs réputés comme Dany Bill de passage à Houplines. Notre regard se porte sur un reportage photos du jeune Lucien Deroy combattant sur le continent asiatique. Avec un parcours aussi éloquent, l'animateur Lucien Deroy dispose de suffisamment de bagages pour apporter son expérience aux combattants du club houplinois, comme il le fait d'ailleurs depuis plus d'une décennie. Une cinquantaine de boxeurs, dont près de 20 jeunes, ont repris l'entraînement. « C'est une reprise très forte, la salle est au complet. Je tiens à remercier Michel Desoutter (NDLR : président du Judo-club) qui prête le dojo les mardi et jeudi pour les entraînements. Cela nous permet de travailler dans de meilleures conditions », salue l'entraîneur Lucien Deroy qui programme un gala de boxe international à Houplines en février 2010. Un rendez-vous est fixé en fin de mois avec la mairie afin de définir une date pour occuper la salle de sport Dufour. En attendant, le Thaï Power Gym a confié à Tony Desasy et sa société de communication événementielle armentiéroise VEproduction, la gestion en amont de ce spectacle de boxe avec, pour mission, de prospecter les sponsors, de rechercher les supports de diffusion... « Car il faut des moyens financiers et un budget pour démarrer. Avant tout, il faut cependant s'assurer de la date du gala », insiste Lucien Deroy. Ses combattants vont bientôt reprendre les chemins de la compétition avec ce premier gala de boxe thaï disputé en Belgique le 11 octobre à Knesselare (près de Gand). À cette occasion, Jimmy Choquart, pour son premier combat en classe B, et la jeune Camille Ramecourt (14 ans) porteront les couleurs du Team Deroy. Pour son retour en terre houplinoise, le boxeur Dany Bill animera un nouveau stage de boxe le dimanche 4 octobre.

Certains observateurs aspirent à d'autres projets avec ce champion de boxe. •

FRANÇOIS DEWAELE

> Salle de boxe : 51 rue Roger-Salengro à Houplines.

Entraînements : adultes, lundi de 19 h à 20 h 30, mardi et jeudi de 19 h 45 à 21 h 15 et dimanche de 10 h à 11 h 30. Enfants, mardi et jeudi de 18 h 30 à 19 h 30.

Stage de boxe : dimanche 4 octobre de 14h à 17h à la salle de boxe. Tarif : 5 E

pour les adhérents, 18 E pour les extérieurs (avec licence).

Contact : Lucien Deroy au 06 10 13 35 67.

Site internet : www.thaipowergym.comAdresse mail :tpg.team.deroy@wanadoo.fr Composition du bureau : président, David Denneulin vice-président, Bernard Vincent secrétaire, Sébastien Gosselin secrétaire adjointe, Brigitte Publon trésorière, Marie-Pierre Deroy. Instructeurs diplômés : Lucien Deroy et Didier Lequertier assistants : Guy Callebaut, Mohamed Chaou, Elvis Delecourt et Jérémy Villers.

Les rédactions de La Voix du Nord
la Voix du Nord

Une nouvelle salle de boxe pour le Thaï Power Gym en 2011
Mercredi 01.09.2010 - La Voix du Nord -
La nouvelle équipe dirigeante du Thai Power Gym affiche ses intentions pour la nouvelle saison.
Dimanche matin, les dirigeants et entraîneurs du Thaï Power Gym d'Houplines, présidé par David Denneulin, étaient réunis à la salle de boxe pour évoquer la nouvelle saison pugilistique. Le club nous a ouvert ses portes pour présenter sa nouvelle équipe dirigeante et afficher ses objectifs peu avant la rentrée sportive qui démarre demain.

« Le club est dynamique on a de la bouteille. Tout le monde est là pour travailler ensemble » a assuré Lucien Deroy à ses entraîneurs. « L'an dernier, nous avons eu deux nouveaux moniteurs diplômés, Didier Lequartier et Guy Callebaut, lequel ne sera plus présent cette saison » a précisé le coach du Team Deroy.
Visiblement préoccupé par l'accueil et l'accompagnement de ses nouveaux adhérents, le Thaï Power Gym propose aux boxeurs toutes les disciplines pieds-poings, avec, cette année, la création d'une nouvelle section sportive : le MMA (Mixed Martial Arts), une pratique qui combine la boxe thaï avec les techniques de combat au sol. Sollicité pour entraîner en loisir et compétition, Emmanuel Brasdefer (cela ne s'invente pas) sera le principal animateur de cette nouvelle discipline. « Au club de la Madeleine, j'étais élève depuis 1999 de Roger Galienne qui détient un long passé en arts martiaux. C'est un très bon sport pour le self défense, avec des techniques adaptées aux femmes » soutient le nouvel entraîneur.
Même s'il se retrouve soulagé des tâches administratives, Lucien Deroy conserve un regard sur le plan sportif. Et lorsqu'on l'interroge sur le dernier gala de boxe organisé à Houplines en 2009 : « Ça a bien fonctionné avec plus de 500 personnes dans la salle. On remet ça le 26 février avec des boxeurs en catégorie de moins de 71kg. Il y aura du spectacle ! » atteste le principal animateur du club.
Une nouvelle équipe dirigeante s'est d'ailleurs formée autour de lui pour entamer cette nouvelle saison. « Cette année, on sera ouverts tous les jours. On va essayer de former 2 ou 3 moniteurs diplômés. On veut s'agrandir l'an dernier on avait 137 licenciés. Avec l'ancien bureau, tout reposait sur Lucien Deroy. On a recruté de nouvelles personnes, c'est des gens qu'on connaît très bien, explique le président David Denneulin.
Cette saison, on envisage d'inviter des noms prestigieux au club pour organiser des stages en soutien au petit Dylan, atteint d'une leucémie . » Bien plus présent aux manifestations municipales, le club a reçu une écoute attentive à ses doléances pour l'octroi d'une nouvelle salle d'entraînement, située dans la rue des Tramways, promise par la municipalité pour 2011. « C'est du concret ça avance ! » se réjouit un des entraîneurs. « On nous l'a encore confirmé dernièrement » savoure le Houplinois David Denneullin. • FRANÇOIS DEWAELE

En immersion chez Lucien DEROY

Par Michel Lecorre le 15/12/2010

En attendant le prochain gala "YOUNG GUNS II" du samedi 26 février 2011, Muaythaitv s’est rendu à Houplines (Nord, France) au Muay Thaï Power Gym. Dans un premier temps, nous vous présentons son fondateur et entraîneur : Lucien DEROY.


Dès l’âge de six ans, il pratique les arts martiaux japonais, notamment le judo. En 1986, Lucien se tourne vers le muay thaï, il combat entre 1988 et 1993, notamment, contre PUD PAT NITH à Rennes, Fabrice ALLOUCHE au Cirque d’Hiver à Paris, PAYEN, PRIOU, KHALED, et au Japon en 1993 pour un championnat du monde contre MOKOTO, il a à son actif une cinquantaine de combats en pieds-poings. Rapidement, Lucien DEROY a souhaité transmettre son savoir, former des nak muay. Le Muay Thaï Power Gym a été alors fondé en 1988 dans une ancienne usine, mise à disposition par la municipalité de Houplines. Depuis cette date, les principes du club sont : Passion, Rigueur, Ambiance et Pédagogie, le nombre d’adhérents est constant, entre 90 et 110.


Muaythaitv participe à l’entraînement.

1H30 DE SPARRING MUAY THAI



D’abord nous entrons dans une petite, mais véritable salle de boxe, avec des affiches de gala, anciennes, récentes qui tapissent les murs, où plusieurs sacs de frappes pendouillent depuis le plafond. Des drapeaux Français, Belges (nous sommes à quelques mètres de la Belgique) et Thaïlandais accueillent les nak muay. Egalement, tout près du ring, une multitude de paos, de pattes d’ours accrochées à des patères attendent les combattants qui arrivent petits à petits. Les membres, dont une fille, se donnent de franches poignées de mains, leur sourire témoigne du plaisir de se retrouver. A les entendre, il semble que cette séance sera un peu particulière. Dans les vestiaires, l’odeur du baume se répand, les coquillent, les shorts sont passés ; l’hiver pointe son nez, nous sommes début novembre, alors certains enfilent même par-dessus un survêtement pour l’échauffement. Dans un premier temps autonomes, puis encadrés par Lucien, les mouvements s’orientent vers des étirements, insistent sur le cou, les chevilles, la mâchoire, à dénouer les muscles. Puis, le rythme cardiaque s’accélère par des sauts, du travail au sac ; c’est une séance réservée aux compétiteurs, et aujourd’hui des invités sont attendus. Ils arrivent, une dizaine de nak muay flamands, dont deux filles, du Team Super Pro-Knights, tout près de Gent (Belgique), accompagné par leur entraîneur Guy PARET ; la moitié d’entres-eux n’a pas 17 ans. Ils se joignent à l’échauffement, rapidement, quatre par quatre, les boules de cuir se tamponnent, le moment attendu est arrivé. Toutes les trois minutes, nous changeons d’adversaire, aucune perte de temps pour « choisir le camarade qui conviendrait », tout le monde joue le jeu. Après la minute de repos, on boxe contre celle ou celui qui est le plus proche de nous. À chaque fois, c’est une adaptation face à des inconnus, donc :
- un autre Style,
- un Niveau différent,
- un Poids lourd ou léger.
Le Style ? Comme les invités sont issus de l’école « hollandaise », la consigne est d’appliquer les règles du K-1. Néanmoins, sans se blesser, les coudes sortent parfois chez les Français. Ce qui ne déstabilise pas les flamands, bien au contraire, qui se montre efficace, finalement assez Fimeu.
Le Niveau ? Les Belges se lancent sans hésitation dans les batailles, avec une garde plutôt hermétique, esquivent les attaques, placent leurs poings et leurs jambes, dont beaucoup de "tei lam toa". Quant au Français du Team DEROY, ils sont à bonne école auprès de Lucien, ils utilisent les genoux sous plusieurs formes, shootent à l’intérieur de la cuisse de leur opposant. Ils sont humbles face aux « champions » Belges, mais savent clouer dans les cordes les jeunes invités les plus durs, comme ils adaptent leur boxe aux plus faibles.
Le Poids ? Exemple : un Belges de 83 kilos, avec la carrure d’ « Ivan Drago », est face à un jeune français d’à peine 110 livres (lbs). D’abord, le poids lourd dose sa force, se contente de maintenir son « petit » adversaire à distance grâce à son allonge. Mais, après trente secondes d’opposition, le poids plume décide de casser la distance, lui percute la face avec ses jabs et assène plusieurs coups de genoux au ventre, des piqûres de scorpion. Aussitôt le Belge réagit, punch le Français qui se protège, esquive, encaisse, et tremble sous la puissance des coups. Le « géant » boxe avec intelligence, ne cède pas à la colère, le taquine sans cesse avec son gauche pour l’empêcher de réfléchir, l’ébranle en tei khaa, aux poings. Mais le poids plume ne plie pas, se déplace, avant de remiser en crochet qui atteint son but : rebondir sur une bonne joue. La différence de poids est devenue ici un exercice d’apprentissage, un échange viril et respectueux qui permet à chacun de progresser. Qui est donc ce poids plume ? Vous en serez plus tout à l’heure.
En conclusion, cette séance fut un sparring d’une heure et demie, un véritable moment de bonheur pour tous les nak muay en action ce soir là. Chacun avait face à lui, un style, un poids, un niveau différent. Il était possible de goûter aux sensations du combat, tout en prenant le temps d’aiguiser ses techniques, une rencontre amicale, sans prétentions, intelligente.


Les Compétiteurs du Muaythai Power Gym et du Team Super Pro-Knight



Certains Belges du Team Super Pro-Knights venu en visite sont des boxeurs plusieurs fois titrés comme Geoffrey SPITTAEL, mais la plupart sont de très jeunes gens qui ont déjà boxé, ressenti les nuances, les sensations provoquées par le muay thaï. Alors, pour cette séance de sparring, ils ont pris plaisir à l’affrontement, éviter les chocs inutiles qui auraient pu blesser. Rappelons qu’il leur est possible de combattre très régulièrement chez eux, ou en Hollande, sans jamais porter de plastron, même chez les minimes. La douleur est présente dès le premier combat, ils apprennent de facto à la gérer. Naturellement, ils développent les techniques pour se protéger, puis, opposition après opposition, expriment leur boxe. A méditer…




BABY BOXING


Deux jours après cette séance, Muaythaitv retourne s’entraîner au Team DEROY, où nous observons le cours de « baby boxing ». Dans le plaisir du jeu, il consiste à un développement des réflexes chez les tout petits, telle l’esquive, ou encore la concentration avec la garde. Depuis cette année, Joël NOULIEZ, assisté du nak muay Jérémy VILLIERS, anime cet atelier, il assure cette fonction avec professionnalisme. NOULIEZ compte 35 combats en Full.


NOULIEZ est un lion tenace sur le ring, mais un homme simple et fraternel à la salle d’entraînement. Souvent, les autres nak muay apprécient mettre les gants avec lui, pour progresser, se dépasser face à un partenaire puissant. Mais Joël ne cherche pas à les dominer à tout prix, il adapte sa boxe selon leur niveau. Sa garde est hermétique, sa stabilité parfaite sur ses jambes. Son « mental » semble être le moteur de sa boxe. Auprès des enfants, il est attentif, protecteur, il ne développe en aucun cas leur violence, mais enseigne le respect avant tout. Ces cours pour « bouts de choux » sont absolument sans danger physique ou moral. Joël NOULIEZ termine sa carrière de combattant cette année, Muaythaitv salue son courage, pour être monté sur le ring durant près de dix ans.


JOHNATHAN BOULANGER, LE BOXEUR LUCIDE


Ensuite, après le départ des enfants, c’est au tour du cours de muay thaï d’investir la salle. Nous faisons connaissance avec un autre boxeur, Jonathan BOULANGER, 55 combats pour 40 victoires en classe A, un poids variant de 65 à 67 kilos. Il a boxé les belges Edgar N’ZUNGA, Naïm DAHOU, le français Malik MANGOUCHI et d’autres. BOULANGER vient de la boxe anglaise. Pourquoi s’est-il mis au pied-poing ? « J’adore l’anglaise, mais sans les jambes il me manque quelque chose, du domaine de la sensation. » BOULANGER précise préférer combattre dans les règles du K-1, et apprécie boxer en Hollande ou en Belgique. Egalement, il s’est rendu quatre fois en Thaïlande, combattu à deux reprises au Fairtex, où il a gagné à chaque fois par KO au deuxième round.



BOULANGER a une attitude professionnelle lors des entraînements, calme et avenant, il est bien sûr assidu, et démontre au paos des gestes précis. Il revient systématiquement en garde, sa hanche se tourne, ses jambes se décalent ; besogneux il travaille sa boxe comme un pianiste exécute ses gammes. Il cherche en premier la précision, puis la force découle naturellement de ses impacts. Technique, il gagne souvent ses combats aux points, ou bien épuise ses adversaires qui ne tiennent pas son rythme. Jonathan ne cherche pas à gagner à tout prix, mais à réaliser un bon combat. Ses défaites ne l’accablent pas moralement, au contraire : « elles me permettent d’apprendre ». Il apprécie au Team DEROY la relation humaine avec ses entraîneurs et les nak muay de la salle. Dans le future, il aimerait lui-même transmettre ce qu’il a appris, donc entraîner à son tour. Des boxeurs comme Tarik MAHILON, Bobo SAKO demanderaient à l’affronter, à suivre…


KID BILL

Enfin, nous vous présentons le poids plume du team DEROY, dont nous vous parlions plus haut, il se nome Jean-Philippe DEROO, alias « Kid Bill ». Ce jeune a un aspect frêle, des bras minces, un corps sec comme un nak muay de Thaïlande. Son style est fimeu avec ses coudes, ses genoux, ses poings. Lorsque le rage le prend, il avance comme un bulldozer ; le public apprécie le voir combattre. Naturellement sa boxe est fluide, il adore « jouer » sur un ring, c’est un combattant dans l’âme, un tacticien et observateur hors pair qui jauge ses adversaires en un temps record. En conclusion : il est autant muay khao que muay sok. Il nous offre du muaythaï à part entière, dans un style entièrement à part. Mais « Kid Bill » n’est qu’au début de sa carrière, et dans un futur proche il se rend à Bangkok pour parfaire son apprentissage. Bien qu’il aime « rester à la maison », près des siens, Jean-Philippe DEROO a décidé d’effectuer ce voyage pour continuer sa formation et boxer. A suivre…


MUAYTHAI POWER GYM DE HOUPLINES : 22 ANS DE PASSIONS !


Le Team DEROY existe depuis 22 ans, une longévité remarquable. Pourquoi ? Lucien est curieux des évolutions, se remet en question, participe à des formations, mais reste sans concession sur les fondamentaux du muay thaï, sa profession de foi : « Mon devoir est de préparer mes nak muay, leur apprendre tout l’éventail de notre discipline, à boxer comme en Thaïlande ! » L’une des qualités de Lucien DEROY est l’écoute. Il ne se projette pas à travers ses boxeurs, il entretient avec eux une relation réaliste, proche et suffisamment détachée pour les laisser libre dans leur investissement. Dès qu’il a commencé à entraîner, Lucien DEROY a pris conscience qu’il est impossible à un nak muay, en France, de vivre de ses combats, qu’un jeune doit jongler avec « boulot et compétition, voire vie de famille ». Lucien a vécu la même réalité. Néanmoins : « il est facile de s’absenter, mais toujours long, de se remettre à niveau » affirme-t-il. Le Team DEROY conjugue une ambiance familiale et une attitude professionnelle, c’est ce qui semble permettre sa longévité. Le Muay Thaï Power Gym organise très régulièrement des stages, entre un et deux par an. PAYEN, Dany BILL (deux fois avec Dany !), SOMLUCK sont déjà venu prodiguer leur enseignement. Un stage avec SAMAT, financé par la FFCDA, pourrait se dérouler prochainement à Houplines. A confirmer.
Les boxeurs qui ont marqué le club sont : Jacob VANMEENEN, chez les – de 62 kg, champion de France en classe A (FFMDA) en 2006, 2005 et de Belgique en 2003. Grégory POUPAERT, chez les – de 69 kg, qui fut médaille d’or par équipe au championnat du monde IFMA, puis médaille de bronze en individuel. Arnaud DA SYLVA chez les – de 78 kg, avec 26 combats entre 1991 et 1996, il a été deux fois vice champion de France classe A en 1995 et 1996. Tous ceux qui ont participé à la vie du club sont présents sur le site Internet du Thaï Power Gym.
Depuis 10 ans, Lucien DEROY organise annuellement un gala de boxe pieds-poings, axé sur le muaythaï dans la ville de HOUPLINES : les Nuits du Siam, Chocs des Nations, Tournoi Young Guns. Ce genre d’événement nécessite beaucoup de travail, pour un bénéfice financier modeste de 400 ou 500 euros, une fois payé toutes les primes aux boxeurs, les factures aux fournisseurs et les taxes à la fédération !
MUAYTHAITV s’est donc immergé au sein du Muay Thaï Power gym, nous remercions Lucien DEROY et les nak muay pour leur accueil chaleureux. De nombreux autres clubs remarquables existent en France et nous vous en présenterons de cette manière à l’avenir.
Notez dans vos agendas la date du prochain gala YOUNG GUNS II le samedi 26 février à Houplines.

Les secrets du bokator, l'art martial cambodgien, dévoilés au Thaï power gym



lundi 04.04.2011, 05:02 - La Voix du Nord San Kimsean et Bory Yarng ont enseigné les techniques du bokator à une quarantaine de volontaires.

| HOUPLINES |



Invités au 26e festival des Arts martiaux de Paris-Bercy, samedi dernier, le grand maître San Kimsean et son disciple Bory Yarng étaient à Houplines, vendredi soir, ...

sur les tatamis de la salle de judo, afin d'enseigner les techniques de combats du bokator, cet art martial cambodgien.
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Pour ce stage, le Thaï power gym a réussi à innover en faisant appel à des combattants de prestige qui ont séduit la quarantaine de participants, parmi lesquels Malik Mangouchi, champion du monde de boxe thaï. Pour ceux qui ont vu le film Ong Bak, les scènes de combats pieds poings offrent un éventail de techniques de frappe avec les coudes, les genoux et la tête d'une redoutable efficacité !
Longtemps interdit


Pour cet art ancestral cambodgien, San Kimsean est le seul maître au monde qui arbore le krama or (ceinture or), la plus haute distinction ! « Âgé de 66 ans, il pratique cette discipline depuis l'âge de 13 ans, apprise de son oncle. C'est un art qui s'était perdu avec le temps, devenu un secret de famille », note le Houplinois Jean- Paul Demarcq, animateur de galas des sports de combats.
Réunissant les bases du judo, du muay thaï et de l'aïkido, cet art martial khmer regroupe plus de dix mille techniques de combats telles que les prises, les enchaînements, les combinaisons ou l'utilisation d'armes comme le bâton et le foulard. « Des gravures du IXe siècle représentant des scènes de combats ont été retrouvées dans les bas reliefs des temples d'Angkor », explique Mom Sebire, traductrice et chargée de relations internationales pour l'association Kun Khmer Développement, qui contribue à développer en France et en Europe les arts martiaux cambodgiens.
Véritable ambassadeur pour son pays, San Kimsean a créé son école de bokator au Cambodge, avec l'appui du ministère de la Culture. À travers sa première tournée en Europe, sous l'égide de fédération française des sports de contact, il fait revivre le bokator, reconnu par l'Union mondiale des arts martiaux, une organisation liée à l'Unesco. Transmise de père en fils, cette pratique a longtemps été interdite au Cambodge. « Sous la domination de Pol Pot, on se cachait dans la forêt pour apprendre », raconte Mom Sebire. •

C'est une première en France, et c'est ce soirà Armentières : boxes française, anglaise et thaï réunies pour un même gala
samedi 28.05.2011, 05:02 - La Voix du Nord
Lionel Girod-Roux, Manu Platteeuw et Lucien Deroy unis pour un même gala.

| LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ |

Claude Hujeux, président du club Léo-Lagrange, insiste fièrement : c'est la première fois qu'un gala réunissant les trois types de boxe est organisé en France. Les entraîneurs des trois clubs partenaires (Lionel Girod-Roux pour la section boxe française du club Léo-Lagrange, Manu Platteeuw du Boxing-club d'Armentières) et Lucien Deroy (du Thaï power gym houplinois) ne disent pas le contraire. Retour sur une aventure qui, ce soir, devrait satisfaire les amateurs de boxe, toutes disciplines confondues.

PAR FLORENCE PIAZZETA
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armentieres@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »
> Comment est née l'idée de vous réunir au cours d'un même gala ?
L. Girod-Roux. « J'ai eu cette idée... Depuis longtemps, on pense qu'il y a de la concurrence entre la boxe française et la boxe anglaise... Je suis allé voir Manu que je ne connaissais pas mais il a tout de suite été d'accord. Ensuite, j'ai contacté Lucien. » > Comment l'idée a-t-elle été accueillie ?
M. Platteeuw. « J'avais juste des interrogations sur les dates parce qu'il est difficile, à cette époque, de trouver des boxeurs. » L. Deroy. « Je n'ai pas été surpris. On a l'habitude de faire des galas multi-boxes. Associer boxe anglaise et boxe thaï, c'est à la mode ! La surprise a été d'y associer la boxe française. » > Avez-vous rencontré des difficultés au niveau de vos fédérations respectives ?
L. Girod-Roux. « L'organisation a été confiée à la municipalité et au club Léo-Lagrange, histoire de simplifier les choses. C'est vrai que la boxe française reste assez sectaire et qu'on craignait à la fois des barrières administratives et de mentalités. » M. Platteeuw. « Moi, la fédé a coincé au niveau de l'organisation mais pas sur le principe... » L. Deroy. « Chez nous, pas de problème. En thaï, tout est possible et puis, on a déjà une fédé pluridisciplinaire. » > Qu'espérez-vous en retirer ?
L. Girod-Roux. « On veut montrer que la boxe est une grande famille et qu'il n'y a pas de concurrence. La plupart du temps, les compétiteurs tournent sur les trois disciplines. » M. Platteeuw. « C'est un moyen de se trouver un nouveau public. Et, pour les sportifs, c'est un plus de voir d'autres disciplines, des disciplines qu'ils n'ont pas forcément l'habitude de voir. » L. Deroy. « On montre qu'on ne prêche pas uniquement pour sa paroisse. On peut s'associer en faisant attention de ne pas se perdre, de garder son identité. » > Pour que ce soir un succès, combien de spectateurs espérez-vous ?
M. Platteeuw. « Lionel a la folie des grandeurs ! Il espère 1 000 personnes. Mais, si on est à 500, c'est bien ! » L. Girod-Roux. « C'est vrai que j'ai demandé à avoir 1 000 places assises. Mais, on a budgétisé : si on fait 150 entrées, ça ne nous rapportera rien mais ça ne nous coûtera rien non plus. Pour rester réaliste, si on passe la barre des 500, ce sera super ! » •

Frère et soeur ensemble sur la plus haute marche française en boxe thaï


samedi 26.05.2012, 05:02 - La Voix du Nord

Carton plein pour le frangin et la frangine qui ont décroché le graal, le week-end dernier, en terre parisienne.
| • LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ ANAÏS ET DYLAN |


D'après Sébastien, leur père, ils sont inséparables. À tel point que, le week-end dernier, Anaïs, 17 ans, et Dylan, 16 ans, ont mis un point d'honneur à décrocher, tous les deux, le titre de champion de France de leur catégorie. Cadet moins de 63,5 kg pour Dylan et cadette plus de 65 kg pour Anaïs. Une performance fraternelle qui méritait d'être soulignée !




PAR FLORENCE PIAZZETA


armentieres@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

Lucien Deroye, entraîneur au Thaï Power gym houplinois, ne cache pas sa fierté : depuis le week-end dernier, la vitrine de trophée de son club s'est enrichie de deux nouveaux titres. Et pas n'importe lesquels puisqu'il s'agit du graal au niveau du championnat de France : les Feuillet, frère et soeur, ont en effet décroché les titres de champions de France.

Tout n'était pourtant pas joué d'avant pour les deux pensionnaires houplinois. Surtout du côté d'Anaïs qui n'a repris la boxe que cette année. Dylan, quant à lui, a retrouvé les chemins du ring une saison avant sa soeur. Mais les deux ados ne sont pas des débutants en boxe thaï. Ni des inconnus du club houplinois où ils ont fait leurs débuts alors qu'ils habitaient à Armentières. C'est Dylan qui a ouvert la voie en mettant le premier les pieds dans la salle de Lucien Deroye. À l'époque, il avait 9 ans. « Je voyais mon frère en faire et ça m'a donné envie », explique timidement Anaïs qui a enfilé les gants un an plus tard. Pour le plus grand bonheur de leur papa, Sébastien, qui, lui aussi, a suivi le mouvement en prenant une licence loisir. La boxe thaï devient donc une activité familiale... Sauf pour Lucie, la maman, qui ne cache pas son appréhension et qui, à chaque combat de ses ouailles, a pris l'habitude de détourner la tête...
Déménagement


Il y a quatre ans, entrée au collège oblige, Anaïs décide de prendre du recul et de stopper son activité boxe. Dylan, lui, reste fidèle au ring... Jusqu'au déménagement en 2009 : la famille part s'installer du côté d'Aire-sur-la-Lys, à 45 km de là, ce qui rend les déplacements périlleux, surtout à raison de trois entraînements hebdomadaires. « Et puis, j'ai été malade et donc je ne pouvais pas les conduire », raconte Sébastien. Qu'à cela ne tienne, pour ne pas perdre la main, les Feuillet installent une salle dédiée à la discipline dans leur nouvelle demeure. Car, pour Anaïs et Dylan, il est hors de question de pratiquer ailleurs qu'à Houplines. « On est habitué à Lulu, sourit Anaïs en désignant Lucien Deroye. On n'allait pas changer ! » Seulement, au bout d'un moment, l'ambiance de la salle et des coéquipiers commence à manquer. Dylan ouvre le bal et retrouve le chemin du club en 2010, décroche un titre de champion régional et un titre de champion de France benjamins.

Un beau succès qui a peut-être contribué au come-back de la frangine qui, en début de saison, a, elle aussi, rempilé. Avec le succès que l'on connaît pour la fratrie : deux titres de champions régionaux et deux de champions nationaux décrochés le week-end dernier en terre parisienne. De quoi soigner l'image de marque d'un club fort de 120 licenciés et pourtant toujours considéré comme un petit dans le gotha de la boxe thaï... De quoi également nourrir des ambitions pour la suite, notamment avec l'expérience belge de Dylan qui, depuis peu, a pu goûter aux joies du « plein contact ». •