Mormeck balance sur Louis Acariès !!!!!!

Dans sa biographie, à paraître mercredi, le boxeur indique avoir refusé d’ingérer les pilules que lui proposait son manager, Louis Acariès, avant son championnat du monde en 2002 contre Virgil Hill.
« Je me méfiais, surtout que j’entendais certaines choses à propos du praticien présenté par Acariès. » Ainsi s’exprime Jean-Marc Mormeck, à la page 92 de sa biographie, « A poings nommés » (Calmann-Lévy). Le boxeur français était en train de préparer son premier championnat du monde WBA des lourds-légers, en février 2002 face à l’Américain Virgil Hill. Il raconte : « Louis Acariès a suggéré que je prenne des produits, présentés comme homéopathiques. (…) ‘Tu les prends et tu me diras ce que tu en penses’. (…) On a ainsi commencé à me remettre des gélules vertes. J’assurais à Louis que je les prenais, alors qu’il n’en était rien. Je me contentais d’apporter la boite chez moi, sans y toucher. » Plus loin, Mormeck précise que lui et son entourage font procéder à une analyse des « fameuses gélules par une amie travaillant dans un laboratoire. Or, elle nous a clairement déconseillé d’y toucher. Un mystère entourait en effet ce produit : sa molécule de base était inconnue du laboratoire. »Jean-Marc Mormeck ne va pas plus loin, mais ces révélations pourraient faire des vagues

Subject: Le livre "choc" à la vente le 21 Octobre 2009 Mon 19 Oct - 1:51

Anglaise
Révélations Mormeck : l'embarras du monde de la boxe
La rédaction - Louis Chenaille -
sur RMC.fr, le 21/10/2009

Le boxeur a affirmé dans son livre s’être vu proposer des produits qu’il a refusé de prendre après les avoir fait analyser. Son entraîneur de l'époque affirme qu'il s'agit de compléments alimentaires.
Les pages 92 et 93 du livre de Jean-Marc Mormeck « A poings nommés », et son passage sur les étranges pilules vertes présentées par Louis Acariès au boxeur ne laissent pas le monde de la boxe indifférent. Mais dire que cette histoire de « produits présentés comme homéopathiques », que Jean-Marc Mormeck a finalement refusé de prendre, fait parler est un grand mot tant la question d’un possible dopage plonge la profession dans un silence gêné.

Interrogé samedi par RMC Sport, Louis Acariès a sorti l’artillerie lourde, traitant le boxeur de « has been » et promettant qu’il allait lui « casser le museau ». Soit mais au-delà de ces gesticulations bruyantes d’usage quid des faits ? Mormeck s’est-il vu proposer des pilules ? Réponse à 390° d’Acariès : « Mais tout le monde prend dans la boxe, certains prennent d’autres pas. (…) Et il les a pris ces pilules Mormeck ? Non, alors de quoi se plaint-il ? S’il les avait pris au moins. Ça a toujours été une pleureuse ce type, un tocard. »

Questionné par nos soins, Joseph Germain, l’entraîneur du boxeur cité dans l’ouvrage, s’est montré moins offensif, nous demandant d'excuser sa mémoire défaillante. S’il va dans le sens des faits décrits par Mormeck, le coach de Noisy Le Grand affirme qu’il s’agissait de compléments alimentaires, une précision qui ne figure pas dans le récit. « J’ai fait analyser les pilules par une amie laborantine dans un hôpital. Elle nous a dit qu’il n’y a avait pas de contre-indications. » Alors pourquoi ne pas prendre des compléments qui ne présentaient aucun risque pour l'athlète ? « On a eu les résultats après ». Invité du Moscato Show sur RMC mercredi, Mormeck a fourni une réponse qui laisse perplexe : « On m’a proposé quelque chose, j’ai refusé. Heureusement, on n'a pas pris les pilules. On ne s’avait pas ce qu’il y avait dedans. »

Comment interpréter la mise en garde d’Acariès, toujours selon le livre : « Il est possible que tu fasses une petite dépression prochainement. Mais ne t’inquiète pas, si c’est le cas je te donnerai quelque chose pour te remettre »… Quel produit peut avoir un effet secondaire pareil ? Michel Audran, professeur et expert en matière de lutte antidopage à la faculté de Montpellier, invite à regarder du côté des « relaxants musculaires, type Tetrazepam (famille des benzodiazépine), dont certains agissent au niveau cérébral, ce qui peut expliquer une ‘petite dépression’ ». Germain lui préfère refiler la patate chaude : « Il faut demander aux autres boxeurs qui étaient permanents à la salle de La Plaine, eux savent peut-être quelque chose, nous, on venait de temps en temps, on était de passage. »

Direction les anciens, les fidèles des Acariès, donc, les Bruno Girard, Brahim Asloum et Mamadou Thiam. Sollicité, le champion d’Europe des super welters balaie les affirmations de Mormeck d’un revers de gant : « Je m’entrainais naturellement, avec ma force, Louis était là pour m’accompagner, pas pour me refiler cette merde là, on ne m’a jamais rien proposé. » Qui était cette « personne dite spécialiste de la question », présentée dans le livre comme gravitant autour de Louis Acariès, et qui aurait recommandé les pilules à Mormeck ? « On était combien dans la salle à donner des conseils ?, lâche Thiam. Tout le monde accompagnait Louis, je ne sais même plus qui était là, tellement il y avait de monde. Tout le monde faisait tout, tout le monde voulait être tout le monde. »

Nous avons aussi sondé l’avis de Mahyar Monshipour, le sextuple champion du monde, qui a travaillé avec Louis Acariès. « Je ne parlerai pas de cette histoire entre Mormeck et Acariès. Louis, je lui disais ‘Bonjour, au revoir’, c’est tout. Je peux vous dire par contre qu’à Blagnac (où il s’entrainait à partir de 2000), certains ne marchaient pas à l’eau claire. »
PS : Je suis entrain de lire le bouquin !! super livre !! il sera dispo au club pour celles et ceux qui aiment la lecture !!

super ! suis candidat Mormeck balance sur Louis Acariès !!!!!! Icon_biggrin

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