REGLEMENTS FFSC & DA K1 RULES 2008

TOME I – LES REGLEMENTS TECHNIQUES ET SPORTIFS

• 
  CHAPITRE I : Les Techniques de K1 Rules
  

1 – GENERALITES


Le K1 Rules est un sport de combat fondé sur des techniques dénommes "coups". Ceux-ci s'utilisent en percussion avec des "armes" définies, les poings, les pieds, les tibias et les genoux sur des surfaces réglementées, les "cibles".


2 – LES TECHNIQUES de POING


Tous les coups de poings en K1 Rules se portent indifféremment du bras avant ou du bras arrière sur les surfaces autorisées.





2.a - Le Direct



Le Direct se porte suivant un mouvement de jeté direct dans un plan frontal. La surface de frappe est la face avant du poing (articulation métacarpo-phalangienne).
2.b - Le Crochet



Le Crochet se porte suivant un mouvement de balancé et de jeté direct dans un plan latéral. La surface de frappe est la face avant du poing (articulation métacarpo-phalangienne).



2.c - L'Uppercut



L'Uppercut se porte suivant un mouvement de balancé et de jeté direct dans un plan frontal. La surface de frappe est la face avant du poing (articulation métacarpo-phalangienne).
2.d – Le Back Fist



Le Back Fist se porte suivant un mouvement de balancé dans un plan latéral après une rotation complète du corps. La surface de frappe est le dessus du poing (métacarpe).
3 – LES TECHNIQUES de PIEDS




Tous les coups de pieds se portent indifféremment de la jambe avant ou de la jambe arrière sur les surfaces autorisées.

3.a - Le Front Kick



Le Front Kick s'effectue dans un plan frontal. Il est provoqué par l'extension de la cuisse et de la jambe suivant une trajectoire rectiligne ou balancée. Les surfaces de frappe sont la pointe du pied, le dessous du pied ou le talon.
3.b - Le Side Kick



Le Side Kick s'effectue dans un plan latéral. Il est provoqué par l'extension de la cuisse et de la jambe suivant une trajectoire rectiligne. Les surfaces de frappe sont le talon, le dessous ou le bord externe du pied.
3.c - Le Round Kick



Le Round Kick s'effectue dans un plan latéral par un mouvement de balancé de la jambe. Les surfaces de frappe sont le dessus ou la pointe du pied.
3.d - Le Back Kick



Le Back Kick s'effectue dans un plan frontal. Il est provoqué par l'extension de la cuisse et de la jambe vers l'arrière suivant une trajectoire rectiligne. La surface de frappe est le talon.
3.e - Le Hook Kick



Le Hook Kick s'effectue dans un plan frontal ou latéral. Il est provoqué par la circumduction de l'intérieur vers l'extérieur de la jambe de frappe. A l'impact, la jambe peut être tendue ou fléchie. Les surfaces de frappe sont le talon, le dessous ou le bord externe du pied.
3.f - Le Croissant Kick



Le Croissant Kick s'effectue dans un plan frontal. Il est provoqué par la circumduction de l'intérieur vers l'extérieur de la jambe de frappe. A l'impact, la jambe peut être tendue ou fléchie. Les surfaces de frappe sont le bord interne ou le dessous du pied.
3.g - Le Spiny Back Kick



Le Spiny Back Kick s'effectue dans un plan latéral par un mouvement de balancé tournant. Les surfaces de frappe sont le dessus du pied ou le talon.
4 – AUTRES TECHNIQUES


4-a COUPS DE GENOUX



Les coups de genoux s’effectuent de la jambe avant ou arrière, uniquement de face en utilisant un trajectoire rectiligne, dans un plan frontal et en première intention.
Il permet de sortir notamment rapidement des corps à corps. La cible visée est la face antérieure ou latérale du tronc. Il est interdit de le porter au visage et en aucun en sautant.










4.b - Les Balayages

• l'esquive statique qui consiste à retirer la cible sans déplacement ;
• L'esquive dynamique qui consiste à retirer la cible par le déplacement de l'un ou des deux appuis.

4.d.1 - La Parade

• la parade par blocage qui consiste à interposer un (les) membre (s) supérieur (s) entre la surface visée (la cible) et le coup ;
• La parade chassée qui consiste à dévier le coup de sa trajectoire à l'aide d'un (des) membres (s) supérieur (s).

5 – LES AUTORISATIONS ET LES INTERDICTIONS


5.a - Généralités



De manière générale, il est interdit de :

• frapper l'adversaire avec une autre partie du corps que celles autorisées ;
• frapper l'adversaire au sol ou lorsqu'il se relève ;
• d'accrocher, de tirer, de pousser ou de projeter l'adversaire ;
• de frapper l'adversaire s'il est engagé dans les cordes ;
• prendre appui avec la (les) main (s) sur les cordes ou sur le ring.

5.b -Les Autorisations

Avec un coup de poing, il est autorisé de frapper :

• la partie avant et les parties latérales de la tête ;
• la partie avant et les parties latérales du tronc.

Avec les membres inférieurs, il est autorisé de frapper :

• la partie avant et les parties latérales de la tête ;
• la partie avant et les parties latérales du tronc ;
• le bord externe du protège pieds de l'adversaire.

5.c -Les Interdictions

• le dessus et l'arrière de la tête (nuque),
• la partie arrière du tronc ;
• le triangle génital ;
• la poitrine pour les femmes ;
• les jambes.

• le dessus et l'arrière de la tête (nuque) ;
• la partie arrière du tronc ;
• le triangle génital ;
• la poitrine pour les femmes ;
• les jambes.

CHAPITRE II : Les Compétitions en K1 Rules


1 – LES COMPETITIONS K1 Rules


1.a - Le K1 Rules


1.b – Le K1 Rules Light


2 – LES CATEGORIES EN K1 Rules


1.a - Les catégories de poids


2.a.1 - Généralités


2.a.2 - Catégories de Poids en K1 Rules



Juniors & Seniors – Masculins et Féminins

Paille de 45,900 à 48,600 kg
2.a.3 - Catégories de poids K1 Rules light



Juniors & Seniors – Masculins et Féminins



1.b - Les catégories d'âge



Catégories d'âge Disciplines praticables

Mini-Poussins de 5 à 7 ans Parcours éducatif

Benjamins de 12 & 13 ans Parcours compétitif
1.c - Les niveaux de compétition


2.c.1 - Le K1 Rules


2.c.2 - Le K1 Rules Light

1.d - Les surclassements


2.d.1 - Généralités


2.d.2 - Le Surclassement d'âge


2.d.3 - Le surclassement de poids


2.d.4 - Le surclassement de classe



Il ne peut être accordé que pour la classe immédiatement au-dessus.
3 – L'EQUIPEMENT K1 Rules



Les protections de K1 Rules doivent être homologuées par le FFSCDA.
3.a - Les gants

• 
  
  Ils doivent être en bon état.
  
• Ils doivent être conçus pour la pratique de la Boxe et homologués K1 Rules.
• Ils peuvent être avec ou sans lacets. Dans le cas de gants à lacets, ces derniers devront être couverts d'un ruban adhésif en toile (type sparadrap).

• Ils doivent peser en K1 Rules:
• 8 onces pour les catégories de poids inférieures à 63,700 kg ;
• 10 onces pour les catégories de poids supérieures à 63,700 kg.
• 12 onces + 81 kg

• Ils doivent peser en K1 Rules Light :
• 8 onces pour les catégories de poids inférieures à 65 kg ;
• 10 onces pour les catégories de poids supérieures à 65 kg.
• 12 onces + 81 kg

3.b - Les chevillères

• Elles doivent être en bon état et homologuées FFSCDA a et ne comportent aucun renfort rigide (bois, plastique, etc…).

3.c - Le casque

• Il doit être en matière souple (cuir, mousse, plastique souple).
• Il doit couvrir au moins le front et les faces latérales du crâne.
• Il doit être conçu pour la pratique de la Boxe et homologué FFSCDA.

3.e - La coquille


3.f - La protection de poitrine



Elle doit être en bon état, conçue pour la pratique de la Boxe (type soutien-gorge) et homologuée FFSCDA.
3.g - Le protège dents



Il est obligatoire pour la pratique de la compétition

Il peut être simple ou double, mais toujours en matière souple.
3.h - Tableaux récapitulatifs

Masculins	Protège-dents	Coquille	Chevillière	Casque	Plastron
School Fighting	_	_	_	_
K1 Rules Light (cad)	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire
K1 Rules Light (jun/sen/vet)	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire
K1 Rules junior	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire
K1 Rules C	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire	Obligatoire
K1 Rules B	Obligatoire	Obligatoire	interdit	Obligatoire	Interdit
K1 Rules A	Obligatoire	Obligatoire	Interdit	Interdit	Interdit

3.i - Les bandages














3.j - La tenue



La tenue de K1 Rules se compose d'un corsaire spécifique à la pratique du K1 Rules.. Le buste est nu sauf pour les féminines qui portent, en plus, un tee-shirt à manches courtes, un débardeur ou un bustier suivant leur convenance.




3.k - Hygiène, Sécurité et divers



Les ongles de pieds doivent être courts et propres.






TOME II – LES REGLEMENTS D’ARBITRAGE








CHAPITRE I : Les Officiels


1 – LE SUPERVISEUR



Pour assurer cette fonction, le superviseur doit être :



1.a - Le rôle du Superviseur

• par sa présence d'officialiser une manifestation par sa présence ;
• de désigner les Juges et l'Arbitre de chaque combat ;
• d'entériner les résultats et signer les passeports sportifs ;
• de tenir et valider par son paraphe les documents fédéraux (feuille de pesée, bulletin de jugement, etc…) ;
• de recevoir les réclamations.

1.b - Les attributions du Superviseur

• Il est responsable de la pesée. A ce titre, il doit être présent ½ heure avant son ouverture. Même s'il délègue cette mission à un autre Officiel, ou à l'organisateur, il en reste responsable. Si conformément au Règlement Fédéral, la différence de poids, d'âge ou de classe) interdit qu'un combat se déroule, il informe l'organisateur de son annulation. Si ce dernier décide de la maintenir, il doit indiquer par écrit, au Superviseur qu'il est informé de l'incompatibilité de ce combat avec le Règlement Fédérale.

• Il vérifie les documents médicaux obligatoires :

• Certificat médical d'aptitude au combat délivré par un médecin spécialiste du sport ;
• Electrocardiogramme (tracé et interprétation) délivré par un cardiologue ;
• Fond d'œil délivré par un ophtalmologue ;

• 
  
  Il vérifie les documents fédéraux obligatoires : * Passeport, * Licence,* Timbre ;
  

• 
  
  Il vérifie que toutes les conditions de sécurité exprimées dans la cahier des charges sont remplies avant d'autoriser le début de la manifestation ;
  

• Il s'assure de la présence du médecin à la table des Officiels durant les combats ;

• Il doit vérifier la décision avant qu'elle ne soit proclamée, principalement en cas d'égalité parfaite où le résultat dépend du décompte des coups de pieds ;

• Il est responsable de tous les documents fédéraux affairant à la compétition qu'il supervise.

• Il transmet au plutôt, tous les documents officiels de la rencontre ai siège de la Commission.

1.c - La tenue du Superviseur



Le superviseur est l'autorité fédérale déléguée pour une compétition. Il doit donner une image impeccable de la discipline qu'il représente.

• D’un Pantalon noir ;

2 – L'ARBITRE



Pour assurer cette fonction, l'Arbitre doit être :
2.a - Le rôle de l'Arbitre



Il a pour rôle de faire respecter les règlements de la FFSCDA au moyen d'actions préventives ou répressives. Pour mener à bien sa mission, il doit connaître parfaitement la Réglementation Fédérale.
2.b – Les attributions de l'Arbitre

• Il est le premier à monter sur le ring et le dernier à en descendre ;
• Il s'assure de la conformité du ring ;
• Il vérifie la présence du Superviseur, des Juges de points et de pieds ;
• Il veille à ce que seules les personnes autorisées se trouvent aux abords du ring (périmètre délimité par les barrières), la confrontation de pouvant débuter (ou se poursuivre) qu'à cette condition ;
• Il s'assure que le contrôle des équipements a été correctement effectué ;
• Il donne aux combattants, en début de rencontre, les consignes qu'ils jugent utiles à son bon déroulement. Pour les combats de haut niveau, il peut demander que les coaches assistent aux consignes (1 par boxeur) ;
• Il veille à ce que les combattants portent leur protège dents en début de chaque round ;
• Il veille à ce que l'esprit sportif, soit respecté par les boxeurs (salut en début et fin de combat) et par leurs soigneurs (attitudes physiques et verbales) ;
• Au début du round, il indique au(x) boxeur(s) le nombre de coups de pieds qu'il(s) lui (leur) manque(nt) et qu'il(s) devra(ont) rattraper avant la fin du round ;
• Quand le superviseur fait proclamer le résultat, il désigne le vainqueur en lui levant le bras.

2.c - Les interventions de l'Arbitre

• 
  
  Il s'assure que les boxeurs sont présents aux abords du ring, dans la minute qui suit leur appel. En cas de retard injustifié, le boxeur s'expose aux sanctions suivantes :
  

• une minute de retard après l'arrivée du premier boxeur sur le ring, l'Arbitre lui donne un second point négatif.
• une minute après le premier point négatif, l'Arbitre lui donne un second point négatif.
• une minute après le deuxième point négatif, l’Arbitre proclame la disqualification du boxeur qui ne s'est pas présenté.

• Il veille à ce que les coaches soient au maximum deux en amateur et trois en professionnel (attente règlement ligue pro). Ces derniers n'ont pas le droit d'intervenir physiquement ou oralement pendant le round.

• Il veille au respect de règlements sportifs de la K1 Rules et prend les mesures nécessaires à cet effet. Ses interventions doivent être brèves, claires et précises. Pour ce faire, il utilise, autant que faire se peut, la terminologie suivante :

• Coup interdit,
• Boxe dangereuse ou boxe tête en avant,
• Accrochages répétés,
• Tenue des cordes
• Refus de combat,
• Non-respect des commandements de l'arbitre
• Comportement anti-sportif,
• Coup insuffisamment contrôlé (K1 Rules Light).

• Il veille à ce que ses interventions soient comprises des boxeurs, des coaches et du public. Pour une meilleure compréhension; son intervention peut être gestuelle. Celle-ci ne doit en aucun cas porter ombrage à sa fonction.

• Il veille à ce que le combat reprenne dès que la minute de repos est écoulée. Le Chronométreur annonce les 5 dernières secondes de la minute de repos pendant lesquelles les coaches doivent se retirer du ring. En cas de retard répété, l'arbitre peut sanctionner le combattant, la première fois par un avertissement, les fois suivantes par un point négatif. Les coaches doivent garder présent à l'esprit que le troisième point négatif est synonyme de disqualification.

2.d - Les commandements de l'Arbitre



Pour être compris de tous, l'Arbitre utilise les commandements suivants :

"Time" : Ce commandement, auquel s'ajoute le gestuelle "T", est destiné à arrêter le chronomètre si l'intervention doit être longue. Celui-ci ne redémarre qu'au commandement "Boxe".

2.e - Les sanctions de l'Arbitre



La disqualification : Il s'agit de la sanction suprême délivrée sur le ring. Elle peut être prononcée dans deux cas :

• 
  
  le boxeur a déjà été sanctionné par deux points négatifs dans la même reprise ou 3 dans le combat
  
• 
  
  Atteinte aux règles de respect et de fair-play liées à l’activité et/ou aux membres du corps arbitral. + dossier disciplinaire transmis à la FFSCDA
  

2.f - Le No Fight






Cette décision se rencontre dans deux cas :

• 
  
  Si les 2 boxeurs refusent délibérément le combat, et après qu'ils aient été sanctionnés par un ou deux points négatifs pour ce motif, l'Arbitre déclare " No Fight ".
  

Cette décision équivaut à l'arrêt du combat pour lequel aucune décision n'est rendue.

• 
  
  Si l'Arbitre estime que les conditions pour le bon déroulement du combat ou la sécurité publique ne sont plus garanties, il déclare " No Fight ". Au préalable, le Superviseur aura fait demander par le présentateur, le retour ay calme du public. Cette décision qui est prise avec l'aval du Superviseur met un terme définitif au combat pour lequel aucune décision n'et rendue.
  

Remarque: une telle décision, fondée sur le non respect de l'ordre public, est rapportée par le Superviseur à la Commission de Discipline FFSCDA qui prendra les sanctions qui s'imposent.



2. g - Le " Knock Out "






Un boxeur est déclaré "KO" lorsqu'il n'est plus en mesure de poursuivre la confrontation. Cette atteinte peut être d'ordre physique ou psychologique.



2.g.1 - K1 Rules



Cette éventualité peut se rencontrer :




- A la suite d'un coup (Knock Down) : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et commence à compter le boxeur au sol. Si le boxeur envoyé au coin neutre ne s'y rend pas ou en revient sans y avoir été invité par l'Arbitre, ce dernier suspend son compte jusqu'à ce qu'il obtempère.

Lorsqu'un boxeur est Knock Down, l'Arbitre doit le compter jusqu'à 8 avant de l'autoriser à reprendre le combat. A l'échéance des 8 secondes, le boxeur compté doit être en garde et avoir retrouvé ses facultés.

Si c'est le cas, l'Arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe". Dans le cas contraire, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10, dès lors le combat est arrêté par KO.




Cas particulier : Si un boxeur compté 8 est autorisé à reprendre le combat, mais que sans prendre un coup, il affiche une attitude anormale (perte d'équilibre, chute), l'Arbitre suspend le combat et termine son compte (9,10).




Remarque : l'Arbitre peut compter un boxeur debout afin de protéger son intégrité. Il décide de ce compte à la suite d'un coup, d'une succession de coups, d'un état de fatigue important ou d'une attitude anormale (pas de garde, long moment sans riposte, etc…)




- A la suite d'une blessure occasionnée ou non par un coup : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et commence à compter le boxeur blessé. Si le boxeur envoyé au coin neutre ne s'y rend pas ou en revient sans y avoir été invité par l'Arbitre, le compte est suspendu jusqu'à ce qu'il obtempère.

Lorsqu'un boxeur est blessé, l'Arbitre doit le compter 8 avant de l'autoriser à reprendre le combat.

A l'échéance des 8 secondes, le boxeur compté doit être en garde et avoir retrouvé ses facultés.

Si c'est le cas, l'Arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe". Dans le cas contraire, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10, dès lors le combat est arrêté par KO.

Les blessures comme l'hémorragie nasale ou la coupure sont considérées comme particulières et traitées dans le paragraphe "médecin".




- A la suite d'un coup interdit : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et commence à compter le boxeur blessé. Si le boxeur envoyé au coin neutre ne s'y rend pas ou en revient sans y avoir été invité par l'Arbitre, le compte est suspendu jusqu'à ce qu'il obtempère.

Lorsqu'un boxeur est victime d'un coup interdit, l'Arbitre doit le compter jusqu'à 8 avant de l'autoriser à reprendre le combat. A l'échéance des 8 secondes, il sanctionne le fautif par un point négatif. Si le boxeur compté le demande, l'Arbitre peut lui accorder une période de récupération supplémentaire. Celle-ci ne doit pas excéder 30 secondes. A l'issue de cette période, l'Arbitre fait reprendre le combat par le commandement "Boxe".

Si après le compte 8, le boxeur victime du coup interdit ne peut reprendre le combat, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10. Le combat est arrêté et le boxeur fautif est disqualifié.

Lorsqu'il s'agit d'un coup interdit asséné délibérément, le fautif peut être disqualifié même si le boxeur blessé peut reprendre le combat. La Commission de Discipline doit être informée de cette décision pour, éventuellement, sanctionner le fautif.




Remarque : un boxeur ne peut être compté 8 que 2 fois dans le combat. A la troisième fois, l'Arbitre poursuit obligatoirement son compte jusqu'à 10. Le compte 8 pour un coup interdit n'est pas pris en compte dans cette règle.

En Classe A, le boxeur peut être compté 8 jusqu'à 3 fois dans le combat. A la quatrième fois, l'Arbitre poursuit obligatoirement son compte jusqu'à 10.




Remarque : tout boxeur déclaré Knock Out doit être visité par le médecin de la rencontre. Ce dernier établit un certificat précisant s'il y a eu (ou non) perte de connaissance. En cas de perte de connaissance (ou si le médecin de la rencontre le juge utile), le boxeur est interdit de compétition pour une durée d'un mois. Dans le cas de 2 Knock Out consécutifs avec perte de connaissance (ou suite à la décision du médecin de la rencontre), le boxeur est interdit de combat pour une durée de 3 mois à l'issue de laquelle, et avant toute compétition, il doit fournir un électroencéphalogramme interprété attestant de son intégrité physique.




Cas particuliers :




1/ Si pour une quelconque raison un boxeur tombe du ring, l'Arbitre dit "Stop", envoie l'adversaire dans le coin neutre être commence à compter le boxeur hors du ring. Celui-ci doit remonter sur le ring et être en garde avant que le compte de l'Arbitre n’ait atteint 8. S'il ne s'exécute pas, ou s'il est blessé, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10 avant de le déclarer "Knock Out ". Si le boxeur resté sur le ring ne se rend pas au coin neutre ou en revient sans y avoir été invité par l'Arbitre, le compte est suspendu jusqu'à ce qu'il obtempère. Si la chute du boxeur a été intentionnellement provoquée par son adversaire, ce dernier est sanctionné par (minimum) 1 point négatif si le combat reprend et disqualifié dans le cas contraire.




2/ Si les 2 boxeurs tombent "KO" simultanément, l'Arbitre dit "Stop", et commence à compter les 2 boxeurs Si au compte 8, les 2 boxeurs sont en garde, l'Arbitre fait reprendre le combat. Si au compte 8, l'un des 2 boxeurs est en garde, et que son adversaire est toujours au sol, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10 pour ce dernier. Si au compte 8, les 2 boxeurs sont toujours au sol, l'Arbitre poursuit son compte jusqu'à 10. Dans ce dernier cas aucune décision n'est rendue.



2.g.2 - En K1 RULES Light






Dans cette forme de confrontation, le Knock Down est proscrit. Malgré tout, il peut accidentellement survenir :

• 
  
  A la suite d'un coup : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et accorde une période récupération au boxeur touché. Celle –ci ne doit pas excéder 1 minute
  

A l'issue de cette période, l'Arbitre sanctionne le fautif par un point négatif et fait reprendre le combat par le commandement "Boxe".

Si le boxeur touché ne peut reprendre le combat, il est déclaré vainqueur par disqualification.

Dans le cas où il est flagrant que le coup a été délibérément porté avec violence et même si le boxeur touché peut reprendre le combat, le boxeur fautif peut être disqualifié sans avoir reçu, au préalable un point négatif.




Dans le cas où il est indiscutable (accord du Superviseur et des 3 juges) que le boxeur KO est allé au devant du coup et en a amplifié la violence, on considère qu'il est partiellement responsable.

Si à l'issue de la période de récupération, il peut reprendre le combat, son adversaire n'est pas sanctionné. S'il ne peut reprendre le combat, il est déclaré perdant par abandon sur blessure.

• 
  
  A la suite d'une blessure : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et accorde une période récupération au boxeur blessé. Celle-ci ne doit pas excéder 1 minute. Si à l'issue de cette période, le boxeur a récupéré ses facultés, le combat reprend au commandement "Boxe " de l'Arbitre.
  

S'il ne peut pas reprendre le combat, il est déclaré perdant par abandon sur blessure.

• 
  
  A la suite d'un coup interdit : l'Arbitre dit "Stop", envoie le boxeur adverse dans le coin neutre et accorde une période récupération au boxeur blessé. Celle-ci ne doit pas excéder 1 minute. Si à l'issue de cette période, le boxeur est apte à reprendre le combat, l'Arbitre sanctionne le fautif par un point négatif et fait reprendre la rencontre par le commandement "Boxe". S'il ne peut reprendre le combat, l'Arbitre disqualifie le fautif. Le boxeur blessé est déclaré vainqueur par disqualification.
  

Lorsqu'il s'agit d'un coup interdit asséné délibérément, le fautif doit être disqualifié même si le boxeur blessé peut reprendre le combat. La Commission de Discipline doit être informée de cette décision pour, éventuellement, sanctionner le fautif.




Si pour une quelconque raison un boxeur tombe du ring, l'Arbitre dit "Stop", et envoie l'adversaire dans le coin neutre. Le Boxeur tombé dispose de 1 minute pour reprendre le combat. Si la chute du boxeur a été provoquée volontairement par l'adversaire, celui-ci est disqualifié. Si la chute est accidentelle et que le boxeur ne peur reprendre le combat, il est déclaré perdant par abandon sur blessure.

2.h - La tenue de l'Arbitre






L'Arbitre est le garant de l'application des Règlements Fédéraux. Il se doit de donner une image impeccable de la discipline qu'il représente. A ce titre, il doit porter la tenue réglementaire composée de :

• 
  
  Polo de couleur en fonction du niveau (marquage FFSCDA) ;
  
• 
  
  Pantalon noir ;
  
• 
  
  Chaussures de sport noire.
  

Pour des raisons de sécurité, l'Arbitre doit enlever avant de monter sur le ring, tout objet qui se peut se révéler dangereux. On considère comme tel : montre, bague bracelet, chaîne, boucle d'oreille, lunettes. Il doit être muni de gants de caoutchouc de type chirurgical ou d'examen.






3 – LES JUGES






Pour assurer cette fonction, le Juge doit être :




* Juge de ligue (minimum) pour les compétitions de ligues,

* Juge national (minimum) pour les compétitions nationales,

* Juge internationales pour les compétitions internationales.



3.a - Le rôle des Juges






Pour chaque combat, ils sont au nombre de 3.

En début de combat, le Juge doit remplir son bulletin de jugement. A la fin, il doit totaliser ses notations et signer son bulletin.

Il doit juger chaque boxeur, à chaque round, afin d'attribuer une note à l'issue du combat. Chaque round est noté pendant la minute de repos. Le cumul des points de chaque Juge correspond au résultat du combat.

Dans le cas exceptionnel où la notation d'un Juge prévaut sur celles des deux autres seuls les résultats sont pris en compte.




Les décisions possibles sont :




Résultats des Juges Décision proclamée




X = A Y = A Z = A -> xx points à xx points, vainqueur = A

X = B Y = B Z = B -> xx points à xx points, vainqueur = B




X = A Y = A Z = B -> xx points à xx points, vainqueur = A

Ou à la majorité des juges, vainqueur = A




X = A Y = B Z = B -> xx points à xx points, vainqueur = B

Ou à la majorité des juges, vainqueur = B




X = A Y = B Z = Nul -> xx points à xx points, vainqueur + points

Ou ( si X et Y égaux ) égalité




X = A Y = A Z = Nul -> xx points à xx points, vainqueur = A

X = B Y = B Z = Nul -> xx points à xx points, vainqueur = B




X = A Y = Nul Z = Nul -> xx points à xx points, vainqueur = A

X = B Y = Nul Z = Nul -> xx points à xx points, vainqueur = B




X = Nul Y = Nul Z = Nul -> xx points à xx points égalité




Dans ce tableau, les Juges sont identifiés par les lettres X, Y et Z et les boxeurs par les lettres A et B.



3.b - Les attributions des Juges






Le juge a pour mission de déterminer le vainqueur du combat, en son âme et conscience, suivant les critères de jugement du FFSCDA.

Pendant ce combat, il n'a pas le droit de communiquer ave une tierce personne.

Pendant la minute de repos, il peut informer l'Arbitre de ses observations.



3.c - La tenue des Juges






Au même titre que l'Arbitre, le juge doit donner une image impeccable de la discipline qu'il représente. Il doit porter la tenue réglementaire composée de :

• 
  
  polo en fonction du niveau (FFSCDA)
  
• 
  
  Pantalon noir ;
  

4 – LA DELEGATION OFFICIELLE





4.a - Les Compteurs de pieds






Cette fonction doit être confiée à :



* Un Juge-Arbitre stagiaire (minimum) pour les compétitions régionales ;

* Un Juge-Arbitre régional (minimum) pour les compétitions nationales ;

* Un Juge-Arbitre national (minimum) pour les compétitions internationales.




Les Compteurs de pieds sont au nombre de 2. Ils sont chargés de comptabiliser, à chaque round, le nombre de coups de pieds effectifs (*) donnés par le boxeur qui leur est attribué. A cet effet, ils utilisent des plaquettes numérotées de 5 à 1. Dès que leur boxeur a donné le nombre de coups de pieds minimum obligatoire (5), ils ne continuent pas à compter les coups de pieds effectifs supplémentaires.




(*) Dès qu’une technique de jambe touche l’adversaire sur les parties réglementaires, elle est comptabilisée, le balayage faisant partie des techniques de jambes autorisées, il est comptabilisé également.

Le Compteur de pieds doit porter la tenue réglementaire composée de :

• 
  
  Polo de son niveau
  
• 
  
  pantalon noir.
  

4.b - Le Chronométreur et gong






Le Chronométreur s'occupe généralement aussi do gong.




Ces fonctions sont confiées à :




* un Juge-Arbitre stagiaire (minimum) pour les compétitions de ligues ;

* un Juge-Arbitre de ligue (minimum) pour les compétitions nationales ou internationales.




Au début du combat, le Chronométreur déclenche le chronomètre et fait retentir le gong au commandement "boxe" de l'Arbitre. Pour annoncer la fin de la minute de repos, il frappe quelques coups sur le gong pour annoncer 55". A la soixantième seconde, il fait retentir le gong afin de signaler à l'Arbitre que la période de combat est terminée, mais c'est seulement son commandement "stop" qui arrête les boxeurs. Si la fin du round intervient pendant une intervention de l'Arbitre (remarque, sanction ou compte d'un boxeur), le Chronométreur ne fait retentir le gong qu'à la reprise du combat.




Le Chronométreur doit porter la tenue réglementaire composée de :

• 
  
  Polo blanc (marqué FFSCDA) ;
  
• 
  
  Pantalon noir.
  

Exceptionnellement, une tenue de sport sobre et neutre est tolérée.



4.c - Le Délégué à l'équipement






Cette fonction n'apparaît que pour les manifestations importantes. Elle permet un meilleur déroulement de la compétition du fait d'un contrôle préalable des équipements. Elle est confiée à :




* Un Juge-Arbitre de ligue (minimum) pour les compétitions de ligues ;

* Un Juge-Arbitre national pour les compétitions nationales ou internationales.




Celui-ci doit vérifier la conformité des bandages des boxeurs et veiller à ce qu'ils utilisent du matériel homologué par la Commission. En cas de litige, il informe le Superviseur qui autorise (ou non) la participation du boxeur.




En début de rencontre, il s'assure de la conformité du ring et de ses abords. Dans le cas où il décèle une anomalie, il en informe le Superviseur qui demande à l'organisateur d'y remédier avant que ne débute la manifestation.




Le Délégué à l'équipement doit porter la tenue réglementaire composée de :

• 
  
  Polo officiel FFSCDA ;
  
• 
  
  Pantalon noir.
  

4.d - Le Médecin



A uniformiser avec la commission médicale de la FFSCDA




Il est de préférence, titulaire d'un diplôme de spécialiste du sport.




Avant la compétition, le Superviseur lui expose les principaux risques rencontrés dans cette discipline et lui indique ses prérogatives.




Avant le début de la rencontre, il examine les boxeurs et juge de leur aptitude au combat.

Pendant toute la durée de la compétition, le médecin doit OBLIGATOIREMENT être présent au bord du ring.

S'il doit s'absenter, le Superviseur fait suspendre la manifestation jusqu'à son retour.

Le médecin peut à tout moment, arrêter un combat s'il estime qu'un boxeur présente des symptômes qui laissent transparaître une atteinte physique ou psychologique qui pourrait mettre sa santé en danger. Cette décision est sans appel.




Si le médecin décide de mettre un terme au combat, il alerte le Superviseur qui immédiatement fait retentir le gong. Cette intervention est synonyme de fin de combat.

Dans ce cas la décision est : "le boxeur X " est déclaré vainqueur par arrêt du médecin.




L'Arbitre peut à tout moment, suspendre le combat et demander au médecin d'examiner un boxeur. Cet examen qui a lieu dans un coin neutre doit s'effectuer très rapidement et sans dispenser de soins.

Le médecin doit uniquement déterminer si le boxeur peut terminer le round afin d'être soigné pendant la minute de repos ou s'il doit être arrêté. S'il est arrêté, la décision est " le boxeur X" est déclaré vainqueur par arrêt du médecin.

En cas d'hémorragie (nasale ou coupure) le médecin doit juger si le boxeur peu terminer le round sans risque important d'aggravation. Dans ce cas, le boxeur est soigné par ses hommes de coin pendant la minute de repos. Dans le cas contraire, il met u terme définitif au combat. La décision sera : "le boxeur X " est déclaré vainqueur par arrêt du médecin.

Si les deux boxeurs sont simultanément victimes d'une hémorragie, il y a risque d'échange sanguin. Le combat est donc immédiatement suspendu afin que le médecin examine les boxeurs. S'il estime que les blessures ne justifient pas l'arrêt du combat, 30 secondes sont laissées aux hommes de coin pour essuyer leur boxeur et arrêter (ou réduire) l'hémorragie. Au terme de cette période, l'Arbitre avec l'accord du médecin, fait reprendre le combat. Si l'hémorragie de l'un des boxeurs reprend, le médecin doit se prononcer sur la poursuite du combat. Si les deux boxeurs sont de nouveau victimes d'une hémorragie simultanée, l4arbitre met un terme au combat. Si le nombre minimum de rounds a été effectué (Réf : T.II, Ch.1, Art.2c), le décompte des bulletins de jugement désigne un vainqueur.

Dans le cas contraire aucune décision n'est rendue.

5 – LES PERSONNES AUTORISEES AUX ABORDS DU RING








5.a - L'Organisateur






L'Organisateur est responsable du bon déroulement de la manifestation.

A ce titre, il doit veiller à faire respecter parle public l'éthique sportive du K1 Rules. Il est responsable de la sécurité des Arbitres, des Juges, de la Délégation Officielle, des boxeurs et du maintien de l'ordre public.

Sauf si un accord est prévu avec la Commission, il doit fournir le matériel nécessaire à la compétition (ring, balance, chronomètre et éventuellement les gants et les casques).

Tous ces matériels doivent être conformes à la réglementation du FFSCDA.

Il est responsable de l'application de la convention signée avec la Commission et particulièrement de la présence du médecin et de l'ambulance.

Il doit fournir une personne destinée à effectuer la liaison avec les Officiels.

Il peut décider de l'ordre des combats de son organisation. Dans ce cas, cet ordre doit être fourni au Superviseur à l'ouverture de la pesée.









5.b - Les Coaches






Chaque boxeur peut se faire assister par deux coaches.

Ceux-ci doivent porter une tenue de sport, des chaussures de sport et des gants de caoutchouc de type chirurgical ou d'examen.

Les coaches ont le droit de pénétrer sur le ring :

• 
  
  en fin de round, après le commandement STOP de l'Arbitre,
  
• 
  
  à la fin du combat, après que la décision soit proclamée.
  

Dans certains cas, au début du combat, l'Arbitre peut demander à ce qu'un coach assiste à ses recommandations.

Le coach principal (généralement l'entraîneur) a seul autorité pour jeter l'éponge. Il est responsable des agissements de son assesseur ou des personnes qu'il invite dans son coin. Il est le seul à pouvoir déposer réclamation auprès du Superviseur (Réf : T.II, Ch.1, Art.1.a).

Les coaches doivent impérativement avoir quitté le ring au signal " 5 secondes " donné par le chronométreur.

A ce moment, ils doivent débarrasser le ring et son pourtour de tous les objets q'ils ont utilisés (tabouret, cuvette, serviette, etc…) et, si le cas se présente, essuyer l'eau qu'ils répandu.

Les coaches n'ont pas à porter assistance ou à donner des conseils à leur boxeur pendant les périodes de combat.

Les coaches n'ont pas le droit d'interpeller ou d'invectiver les officiels, le boxeur adversaire ou ses soigneurs, ou le public.

Le non-respect de ces clauses est considéré comme une entrave au bon déroulement du combat et peut engendrer des remontrances de l'arbitre ou des sanctions pour le boxeur.

Avant ou après le combat de leur boxeur, les coaches doivent éviter de stationner aux abords du ring.



5.c - Les Boxeurs






Par son engagement, le boxeur accepte les règlements du K1 Rules en vigueur. Il doit le respect à son adversaire et aux Officiels.

Sa tenue, son discours ne doivent jamais porter atteinte à ce sport.

Avant ou après leur combat, les boxeurs doivent éviter de stationner aux abords du ring.

L'organisateur s'il le souhaite, peut réserver à leur attention (et à celle de leurs soigneurs) un emplacement dans le public.



5.d - Le Service de Sécurité






Il est choisi par l'organisateur de la rencontre et agit sous sa seule responsabilité.

Il doit veiller à ce qu'aucune personne non habilitée ne se trouve aux abords du ring (zone délimitée par des barrières autour du ring).

Il doit veiller au maintien de l'ordre public et à la sécurité des Officiels.



5.e - La Presse






Une table en bord de ring doit être réservée aux services de presse.

La présence des journalistes ne doit en aucun cas gêner le bon déroulement des combats. Il est donc vivement recommandé qu'ils n'utilisent aucun additif d'éclairage (flash) et qu'ils ne stationnent pas sur les bords du ring.

CHAPITRE II : La Logistique d'une compétition





1 – LA PESEE





1.a - Généralités






Pour tout combat de K1 Rules les boxeurs doivent être préalablement pesés. Pour les compétitions officielles, le combat ne peut avoir lieu que si les deux adversaires appartiennent à la même catégorie de poids aucun dépassement de poids n'est autorisé. Pour les galas, deux combattants de catégories différentes peuvent se rencontrer à condition que leur différence de poids n'excède pas l'écart de poids de la catégorie du plus léger. Dans le cas où l'écart de poids est supérieur à la tolérance prévue ci-dessus, le combat ne peut avoir lieu. L'organisateur, sous sa responsabilité et avec l'accord des boxeurs, peut décider de la maintenir sous forme de combat de démonstration, mais en aucun cas, il ne doit être jugé. (voir pour uniformiser)




La balance doit être à curseur ou électronique et recevoir l'aval du Superviseur.

L'engagement à une compétition de K1 Rules implique l'acceptation du matériel mis à, disposition par l'organisateur s'il a reçu l'aval fédéral.

Les boxeurs d'un même combat doivent être pesés sur la même balance pendant la durée prévue pour la pesée officielle qui est fixée à une heure.

Lorsque la compétition prévoit plus de vingt cinq combats, le temps de pesée peut être prorogé d'une heure.

L'heure de la pesée est fixée par la convocation fédérale.

Celle – ci tient compte des desiderata de l'organisateur.

Elle prend fin obligatoirement au terme du délai qui lui est imparti. La durée de la pesée est contrôlée par le Superviseur.

Pour les compétitions officielles, le combattant qui ne se présente pas à la pesée est déclaré forfait, sauf s'il a averti le Superviseur de son retard, au plus tard pendant le temps de la pesée.

Pour ce faire, l'organisateur doit faire figurer sur la convocation fédérale le numéro de téléphone du lieu de la pesée.

Lors d'importantes manifestations (combats de classe A ou internationaux), la pesée peut avoir eu lieu la veille.

Les deux adversaires doivent y être pesés suivant les conditions précédemment énoncées. Dans ce cas, l'organisateur doit prévoir l'hébergement, la restauration et éventuellement le dédommagement des boxeurs, de leurs coaches et du Superviseur qui se seront prématurément déplacés pour sa manifestation.

Si pour des raisons personnelles importantes, l'un des boxeurs ne peut être présent à cette pesée, il doit être pesé, au plus tard deux heures avant la compétition. Dans ce cas, le boxeur excusé à la pesée officielle doit se présenter au poids, et accepter le poids que son adversaire accusait lors de la pesée officielle.



1.b - La pesée






Le boxeur (masculin ou féminin) doit se présenter à la pesée, vêtu de ses seuls dessous et fournir les documents indispensables à la compétition (passeport, licence, examens médicaux).




Remarque : Les boxeurs doivent se présenter en tenue légère afin de supprimer l'opportunité de dissimuler une blessure ou de fausser la pesée avec des lests. Ces mesures sont prises pour protéger l'intégrité des boxeurs.




Le poids indiqué par la balance est le poids qui doit être noté sur la feuille de pesée.

Aucune déduction de poids n'est consentie au bénéfice de sous vêtements ou de bijoux.

En cas de dépassement de poids (celui-ci ne doit jamais excéder un kilogramme) le boxeur a jusqu'à l'heure de clôture de la pesée pour se présenter au poids.

Les pesées supplémentaires sont limitées à deux.

Pour une compétition officielle, un boxeur qui se présente en dessous du minimum de la catégorie est obligatoirement forfait. Lors de combat de gala, le combat peut avoir lieu si les conditions requises sont réalisées




Pour éviter les désagréments liés aux variations de poids qui peuvent exister d'une balance à l'autre, le boxeur a le droit de demander à se peser un quart d'heure avant le début de pesée officielle. Pour ce faire, l'organisateur doit tenir la balance à disposition du Superviseur une demi-heure avant l'heure prévue pour la pesée officielle.






2 –LE RING





2.a - Le ring






Le ring est obligatoire pour les compétitions de K1 Rules. Il est de forme carrée. Les cordes qui délimitent l'aire de combat doivent avoir une longueur minimale de cinq mètres environ et maximale de six mètres de côté environ.

Il peut être remplacé par un carré de cinq à six mètres de côté, tracé au sol (peinture ou scotch), pour les compétitions de K1 Rules Light

Cette aire de combat au sol sera pourvue d'un pré – traçage à un mètre à l'intérieur afin que les boxeurs puissent plus aisément en évaluer la limite. Lors de l'utilisation d'une telle aire de combat, l'Arbitre peut sanctionner le boxeur qui en franchit les limites.



2.b - Le sol






Le sol est constitué d'un plancher horizontal, solide et bien joint. Il déborde d'un minimum de 50 centimètres de l'aire délimitée par les cordes.

Il est recouvert sur toute sa surface d'un feutre ou d'un tapis souple de 1 à 1,5 centimètres d'épaisseur et d'une toile bien tendue. La hauteur de l'aire de combat ne doit excéder un mètre.



1.c - Les cordes






Les cordes, au nombre de quatre ont un diamètre de trois centimètres environ.

La première est située à environ 40 cm, la seconde à environ 80 cm, la troisième à environ 1,20 m et la quatrième à 1,50 m du plancher.

Les cordes sont reliées entre elles verticalement par des lanières (une à deux par côté).




Les angles constitués par les cordes doivent être protégés par un coussin de mousse et être éloignés d'au moins 30 cm des poteaux. Si le ring est situé à proximité d'un mur, il doit être éloigné d'au moins 1,5 mètres.






3 – LES EQUIPEMENTS





3.a - Tables et chaises






L'organisateur doit prévoir, aux abords du ring, des tables et des chaises pour les Officiels. Celles-ci ne doivent pas dépasser la hauteur du plancher du ring ou constituer un danger pour les boxeurs.



3.b - Les accessoires de ring

• 
  
  Le Gong : il doit être fourni par l'organisateur. S'il ne dispose pas de cet accessoire, la Commission en mettra gracieusement un à sa disposition, s'il en fait la demande.
  
• 
  
  Les Chronomètres : ils doivent être fournis par l'organisateur et au nombre de deux. Si celui-ci ne dispose pas de ces accessoires, la FFSCDA les mettra gracieusement à sa disposition, s'il en fait la demande.
  

3.c - Les vestiaires






L'organisateur doit veiller à fournir des vestiaires décents aux boxeurs. Ceux-ci doivent être propres et disposer de douches.

• 
  
  Les boxeurs doivent disposer d'un vestiaire suffisamment vaste pour permettre à 2 boxeurs de s'échauffer en même temps. Les adversaires ne doivent jamais être contraints de partager le même vestiaire.
  
• 
  
  Les Officiels doivent disposer d'un lieu autre que le vestiaire des boxeurs pour se changer et éventuellement tenir une réunion de préparation avant la compétition.
  
• 
  
  La pesée ayant lieu avant la compétition, elle peut être organisée dans l'un des vestiaires des boxeurs. Pour les pesées publiques, un lieu clos doit être aménagé pour que les boxeurs puissent se changer à l'abri des regards du public.
  

CHAPITRE III : Le Jugement








1 – LE JUGEMENT EN K1 Rules





1.a - La notation en K1 Rules






Les trois Juges Officiels notent les combattants, à la fin de chaque round, sur les feuilles prévues à cet effet. Celles-ci sont recueillies en fin de combat, par le Marqueur Officiel ou par le Responsable Fédéral qui comptabilise les résultats.




Le Juge attribue 10 points au gagnant du round et 9 ou 8 points au perdant.




Exemples d'évaluation : 9 = Boxeur inférieur sur l'un des critères de jugement

8 = Boxeur inférieur sur plusieurs critères de jugement




On minore la note d'un 1 point chaque fois qu'un boxeur est compté.




Si le round est parfaitement équilibré la note 10 est attribuée aux deux boxeurs.



1.b - Les critères de jugement en K1 Rules






Pour attribuer sa note, le juge recherche quel boxeur est le plus efficace. Il ne considère comme efficace que les coups donnés avec précision sur les surfaces frontales et latérales de la tête et du tronc ainsi que les balayages. Ces coups pour être pris en compte doivent être puissants. Les coups donnés hors des cibles autorisées ne sont pas pris en compte.

Si aucun combattant n'a été plus efficace que l'autre, le juge donne une préférence au meilleur technico-tacticien ; C'est à dire celui qui maîtrise le round par son travail en parades, esquives, ripostes.

S'il n'est toujours pas possible de les départager, le Juge donne une préférence au combattant le plus combatif. C'est à dire, celui qui a la boxe la plus offensive.




Dans sa notation, le Juge accorde une plus grande valeur aux coups de pieds qu'aux coups de poings car ces techniques demandent une plus grande dépense physique, une meilleure maîtrise du K1 Rules, une prise de risques plus importante et offrent un visuel plus agréable pour les spectateurs.




Sur un round s'il manque à un combattant 1 ou 2 coups de pieds (rappel : 5 coups de pieds obligatoires), celui-ci prend un avertissement au round suivant. Il commence donc avec un avertissement et peut avoir un point négatif à la première faute effectuée.

L’intérêt de ce procédé est d’éviter les explications au public qui ne comprendrait pas les subtilités du nombre de jambe.









2 – LE JUGEMENT EN K1 Rules LIGHT





2.a - La notation en K1 Rules Light





2.b - Les critères de jugement en K1 Rules Light



Pour attribuer sa note technique, le Juge compare le bagage technique (variété des coups utilisés) des deux boxeurs. Si les deux combattants disposent d'un bagage technique sensiblement égal, il apprécie leur gestuelle (facilité de réalisation et élégance du mouvement). S'il n'est toujours pas possible de les départager, le Juge donne une préférence au meilleur technico-tacticien, c’est-à-dire à celui qui utilise les techniques plus appropriées à la situation. Il attribue au meilleur technicien la note 10.

Il donne à son adversaire la note correspondant au barème identique que le K1 RULES

Si en fin de combat, un Juge estime que la rencontre ne s’est pas déroulée suivant les règles de Light Contact, son verdict sera « non-décision ».

Si deux Juges sur trois optent pour cette décision, aucun vainqueur n'est proclamé, ce qui équivaut à la disqualification des 2 combattants.
2.c -Les spécificités du K1 Rules Light



Le K1 Rules Light est une discipline qui consiste en un assaut technique utilisant toute les techniques du K1 rules mais sans porter les coups. Les frappes doivent donc être contrôlées.

Les Assauts ont lieu sur un ring ou un tatami d'une surface de 25 m2 (5 x 5) à 36 m2 (6 x 6) sur lequel une aire de combat est délimitée par un traçage au sol. Dans ce cas, les sorties répétées de l'aire de combat sont sanctionnées par un avertissement, puis un point négatif voire, si elles sont intentionnelles, par une disqualification.

Les combattants doivent faire valoir leur supériorité par leur maîtrise technique (liaisons, difficultés).

Seuls les coups précis sont comptabilisés, c'est à dire, ceux qui touchent une cible autorisée.




Les combattants sont répartis en quatre catégories d'âge :

- Cadets : 16 et 17 ans

-Juniors: 18 à 20 ans

- Seniors : + de 20 ans (toutes classes confondues)

- Vétérans : + de 34 ans




Les combattants sont répartis en dix catégories de poids qui sont:

J -50 Kg, -55 Kg, -60 Kg, -65 Kg, -70 Kg, -75 Kg, -80 Kg, -85 Kg, -90 Kg et + de 90 Kg.







Les protections complètes sont obligatoires, (Cf tableau)




Le Championnat de France se déroule par éliminatoire direct. Les combats s'effectuent en :

- 2 rounds de l' (finale en 3 rounds) pour les Cadets,

- 2 rounds de 1 '30 (finale en 3 rounds) pour les Juniors,

- 3 rounds de 2’(finale en 3 rounds) pour les Seniors.

- 3 rounds de 1’30 pour les vétérans.

CHAPITRE IV : Interdictions et Sanctions





1 – LES INTERDICTIONS





1.a - Généralités






De manière générale, sont interdites toutes les infractions signalées dans le présent règlement.

Tout participant ou intervenant d'une organisation de K1 Rules (compétitions, stages, examens, interclubs, etc ...) ne doit jamais avoir une attitude ou tenir des propos qui pourraient nuire à l'image de ce Sport.


1.b - Les Interdictions






Il est également interdit :

- d'organiser ou de participer à des combats mixtes dans les compétitions relevant de la délégation de la FFSCDA

- d'organiser ou de participer à des combats opposant plus de 2 boxeurs ;

- de provoquer ou d'accepter les défis avec d'autres sports de combat ;

- d'organiser ou de prendre part à des paris sur les combats ;

- de détourner l'éthique de K1 Rules de son objet, l'opposition sportive, pour mettre en évidence une suprématie raciale, religieuse ou politique ;




1.c - La Commission de Discipline






Elle est chargée de réprimander ou de sanctionner les personnes physiques ou morales qui par leurs attitudes, leurs propos ou leurs actions portent atteinte à l'éthique de K1 Rules ou au bon fonctionnement du FFSCDA




Les moyens répressifs mis à sa disposition sont: - le blâme,

- l'amende,

- la suspension momentanée ou définitive.




Elle peut être saisie sur simple courrier par un cadre de la FFSCDA, par lettre recommandée par tout licencié de la FFSCDA, ou par le procès verbal d'une compétition lorsque le superviseur y mentionne qu'il a été confronté à une situation grave (atteinte à l'ordre public, agression, voie de fait, vol, dette, etc..).



Une décision de la Commission de Discipline ne peut être contestée que pour un vice de forme ou un fait nouveau. Cette contestation pour être recevable doit être notifiée, sous huit jours, a la FFSCDA par lettre recommandée AR. La commission statuera de nouveau.






2 - LES SANCTIONS





2.a - Généralités






Les sanctions sont prononcées pour faute grave, à la demande d'un Officiel, d'un Cadre Technique, d'une instance décentralisée, d'un organisateur ou même d'un licencié par la Commission de Discipline.

Lorsqu'une sanction est prononcée, elle est immédiatement exécutable. Si elle concerne un boxeur, un dirigeant ou le public, le club qui les a cautionnés se porte garant de son application.

Une sanction prononcée avec sursis est caduque dès lors que le contrevenant ne commet aucune nouvelle infraction pendant 1 an à partir de la date de sa notification. Ce délai est ramené à 6 mois pour les clubs.



2.b - Les Sanctions






Les motifs de la sanction sont répertoriés suivant un barème proposé à titre indicatif.

Les fautes peuvent être sanctionnées plus durement lors de circonstances aggravantes.




Une personne dont l'attitude répréhensible ne peut être reprochée au club (dirigeant fédéral, cadre technique, boxeur, etc...) est classifiée comme « individu ».




Une personne dont l'attitude répréhensible engage la responsabilité du club ( ses dirigeants, ses enseignants, ses boxeurs, son public etc...) est classifiée comme « club ».




Les amendes doivent être payées au FFSCDA dans les 8 jours qui suivent leur notification.



En cas de retard, le club est privé de participation à la vie fédérale jusqu'à la régularisation de la situation.




1/ Motif : Conduite inconvenante -violation grave des Règlements Fédéraux -contestation d'une décision autre que par la réclamation




-> Sanctions encourues par l'individu : - Blâme avec sursis,

- Suspension momentanée avec sursis.



-> Sanctions encourues par le club : - Blâme avec sursis,

- Amende avec sursis.




2/ Motif : Propos ou gestes injurieux à l'égard de l'adversaire, de son coach, d'un organisateur - conduite inconvenante après une sanction



-> Sanctions encourues par l'individu : - Blâme avec sursis,

- Suspension momentanée avec sursis.




-> Sanctions encourues par le club : - Blâme avec sursis,

- Amende avec sursis.




3/ Motif : Propos ou gestes injurieux à l'égard d'un Officiel, de l'adversaire, de son coach, d'un organisateur -conduite inconvenante après une sanction




-> Sanctions encourues par l'individu : - Blâme avec sursis,

- Suspension momentanée avec sursis.



-> Sanctions encourues par le club : - Blâme avec sursis,

- Amende avec sursis,

- Suspension momentanée avec sursis.




4/ Motif : Propos ou gestes injurieux à l'égard d'un Officiel dans l'exercice de sa fonction




-> Sanctions encourues par l'individu : - Blâme avec sursis,

- Suspension momentanée avec sursis.




-> Sanctions encourues par le club : - Blâme avec sursis,

- Amende,

- Suspension momentanée avec sursis.



5/ Motif : Propos diffamatoires à l'égard d'un Officiel dans l'exercice de sa fonction



-> Sanctions encourues par l'individu : - Suspension momentanée avec sursis.




-> Sanctions encourues par le club : - Amende,

- Suspension momentanée avec sursis.




6/ Motif : Menaces verbales ou intimidation à l'égard d'un Officiel




-> Sanctions encourues par l'individu : - Suspension momentanée.




-> Sanctions encourues par le club : - Amende,

- Suspension momentanée.



7/ Motif : Tentative de coups ou bousculade d'un Officiel



-> Sanctions encourues par l'individu : - Suspension momentanée ou définitive.




-> Sanctions encourues par le club : - Amende,

- Suspension momentanée.



8/ Motif : Attitude agressive des spectateurs envers un Officiel, un boxeur, un coach dans le cadre d'une organisation




-> Sanctions encourues par le club : - Blâme,

- Amende,

- Suspension momentanée.




9/ Motif : Propos diffamatoires proférés à l'encontre de la FFSCDA




-> Sanctions encourues par l'individu : - Suspension momentanée ou définitive.




-> Sanctions encourues par le club : - Amende,

- Suspension momentanée ou définitive.




10/ Motif : Coups sur un Officiel




-> Sanctions encourues par l'individu : - Suspension définitive.




-> Sanctions encourues par le club: - Suspension momentanée ou définitive.




Remarque : Dans ce dernier cas, la victime et la FFSCDA se réservent le droit de se porter partie civile devant les tribunaux.









TOME III - LES TITRES, LES DIPLÔMES ET LES EXAMENS







CHAPITRE I : Les titres et les compétitions




1 - LES TITRES SPORTIFS



Les titres sportifs s'acquièrent lors des compétitions officielles et pour les titres Classe A lors de galas officialisés par la FFSCDA. Ils sont répartis en douze catégories par ordre de représentativité :
1.a. - Le Championnat de France Classe A






Le vainqueur reçoit le titre Champion de France Classe A.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de France Classe A.



1.b - Le Championnat espoir (ex classe B)






Le vainqueur reçoit le titre Champion Espoir.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion Espoir.



1.c - Le Championnat de France junior






Le vainqueur reçoit le titre Champion national.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de national.






1.d - Le Championnat de France Vétérans K1 Rules light






Le vainqueur reçoit le titre Champion national.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de national.



1.d - Le Championnat de France Senior K1 Rules light






Le vainqueur reçoit le titre Champion national.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de national.



1.d - Le Championnat de France Junior K1 Rules light






Le vainqueur reçoit le titre Champion national.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de national.



1.d - Le Championnat de France Cadet K1 Rules light






Le vainqueur reçoit le titre Champion national.

Le finaliste reçoit le titre de Vice Champion de national.















2 - LES COMPETITIONS





2.a - Le Championnat de France K1 Rules Classe A






.Eliminatoires régionaux obligatoires



2.b - Le Championnat de France K1 Rules Espoir ou national



.Eliminatoires régionaux obligatoires






2.b - Le Championnat de France K1 Rules junior



.Eliminatoires régionaux obligatoires



2.c – Le Championnat de France K1 Rules Light (Vet,Sen,Jun,Cad)

CHAPITRE II : Les grades et les diplômes









l – LES GRADES





La mention du grade sur le passeport est obligatoire pour toute participation à une manifestation du K1 Rules (compétition, stage, examen, etc ...).




Les grades en K1 Rules sont représentés par des ceintures de couleur et répartis en 4 catégories :




- Les grades d'initiation,

- Les grades supérieurs,

- Les grades honorifiques,

- Les grades de fonction.



1.a - Les grades d'initiation






Les grades d'initiation sont subdivisés en 5 catégories :




- CEINTURE JAUNE ;

- CEINTURE ORANGE ;

- CEINTURE VERTE ;

- CEINTURE BLEUE ;

- CEINTURE MARRON.




La ceinture blanche désigne quelqu'un qui découvre la K1 Rules, elle ne correspond pas à un grade. Les différents grades correspondent à un acquis de connaissances techniques. Ils sont délivrés par l'enseignant du club ou à l'occasion de stages. La ceinture verte ouvre la porte des compétitions. Les différents niveaux correspondent à un temps minimum de pratique. De manière générale, 3 mois sont nécessaires entre chaque grade, sauf pour la ceinture marron où 6 mois sont nécessaires.



l.b - Les grades supérieurs






Les grades supérieurs sont subdivisés en 5 catégories. Ils sont matérialisés par une ceinture noire sur laquelle sont apposées des barrettes indiquant le degré.




- CEINTURE NOIRE 1er degré

- CEINTURE NOIRE 2ème degré

- CEINTURE NOIRE 3ème degré

- CEINTURE NOIRE 4ème degré

- CEINTURE NOIRE 5ème degré




Pour présenter le 1er degré, un délai de 6 mois dans le grade inférieur est nécessaire.

Les différents degrés correspondent à une maîtrise technique de K1 Rules. Ils ne peuvent être délivrés que par un jury mandaté par la FFSCDA.

Les différents niveaux correspondent à un temps minimum de pratique. De manière générale, il est nécessaire de justifier de 2 ans de pratique entre chaque niveau.

.



1.c - Les grades honorifiques






Les grades honorifiques sont subdivisés en 5 catégories. Ils sont matérialisés soit par une ceinture noire sur laquelle sont apposées des barrettes correspondant au degré, soit par une ceinture rouge et blanche. Pour ce qui est de l'échelon suprême, il peut être symbolisé par une ceinture rouge.



- CEINTURE NOIRE 6ème degré

- CEINTURE NOIRE 7ème degré

- CEINTURE NOIRE 8ème degré

- CEINTURE NOIRE 9ème degré

- CEINTURE NOIRE 10ème degré




Les différents grades honorifiques correspondent à un temps de pratique.

De manière générale, pour prétendre à la ceinture noire 6ème degré, il est nécessaire de justifier de 15 ans de pratique. Les degrés suivants sont attribués, sur proposition du Directeur Technique National, par le Comité Directeur Fédéral .Un délai de 5 ans est préconisé entre chaque niveau.



1.d - Les grades de fonction






Les grades de fonctions sont réservés aux Officiels. Ils sont décernés lors de la réussite de l'examen d'Officiel. Ils sont délivrés comme suit :




- Les Officiels Régionaux ----> CEINTURE MARRON

- Les Officiels Nationaux ----> CEINTURE NOIRE 1er degré

- Les Officiels Internationaux ----> CEINTURE NOIRE 2ème degré






1.e - Les grades de compétition






Les grades de compétition sont décernés aux combattants en fonction des résultats sportifs ou des titres qu'ils ont obtenus en K1 Rules uniquement



- 10 combats dont 8 victoires ---> CEINTURE NOIRE 1er degré Compétition




- 25 combats dont 20 victoires ---> CEINTURE NOIRE 2ème degré Compétition




- 40 combats dont 30 victoires ---> CEINTURE NOIRE 3ème degré Compétition




- un titre européen Classe A ---> CEINTURE NOIRE 4ème degré Compétition




- un titre mondial Classe A ---> CEINTURE NOIRE 5ème degré Compétition





2 – LES DIPLÔMES D’ENSEIGNEMENT






Tableau des diplomes recevant l’équivalence pour l’obtention du BMF 2 K1 Rules

Diplôme Equivalence FFSCDA

DIF Muay Thai

BFE Kick Boxing

BF Boxe Américaine

BMF Full Contact (après 1999)

DIF Pancrace FPSWDA/FPDA

BPJEPS mention Full Contact

BPJEPS mention muay Thai

BPJEPS mention Kick Boxing

BREVET FEDERAL SAVATE

3 –LES DIPLÔMES D’OFFICIEL








UNIFORMISATION AU SEIN DE LA FFSCDA



CHAPITRE III : Les examens

BREF LE K1 RULES FRANCAIS C DU FULL CONTACT AVEC GENOUX DIRECTS AU CORPS UNIQUEMENT.....

C'est toujours un coup de plus