En l’espace de quelques années, Karim Ghajji, l’ancien karatéka, qui est aussi un danseur de hip hop de très haut niveau, a pris ses marques au sommet des disciplines pieds-poings et notamment en K1 où il est incontestablement le number one en moins de 75 kg. Ce garçon, originaire de Meaux, d’une gentillesse rare semble avoir oublié ce que le mot défaite signifiait. Il enchaîne les victoires, détruit ses adversaires un par un au point d’être précédé désormais d’une réputation de « nettoyeur » tant il fait le ménage sur le ring. L’an dernier, il avait déjà facilement dominé Mehdi Bagdad sous le Dôme. « Pour moi, c’est un plaisir et un honneur de boxer à Marseille, j’aime cette ville et je sais que le public est exigeant et connaisseur. Gagner à l’Urban, c’est l’objectif de ma première partie de saison… » Cette fois, il affrontera Karim Benmansour, un redoutable tacticien, habile et stratège, qui a accepté de relever le défi avec le secret espoir de repartir avec la ceinture de l’Urban Boxing qui sera décernée au terme de ce combat. Tous les vrais passionnés de K1 savent que cette opposition de styles, en cinq rounds de trois minutes, sera indécise. Les supporters de Ghajji assurent que leur favori gagnera avant la limite, quand ceux de Benmansour sont persuadés que leur protégé va donner une leçon de boxe au Parisien.
(source : Urban Boxing United)