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 FABRICE AURIENG

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lucien
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PostSubject: FABRICE AURIENG   FABRICE AURIENG I_icon_minitimeWed 19 Jan - 18:42

Un article de : clicanoo.re

Un bout de trottoir au pied d’un immeuble au coeur du Chaudron. Difficile de rêver meilleur endroit pour bavarder un long moment avec Fabrice Aurieng. Ce quartier transpire en lui. De ses modestes origines, il a fait un moteur dans une longue carrière qui lui offre au fil des années un des plus beaux palmarès du sport réunionnais. Après avoir tout gagné en boxe française, après avoir brillé en kick-boxing et en muay-thaï, le Dionysien rêve maintenant de reconnaissance en boxe anglaise, “le noble art”, comme il le martèle. Parce que Fabrice Aurieng, ou “Big-Boy” pour les intimes, est un type bien, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

C’est la saison des voeux... Que peut-on vous souhaiter pour cette année qui débute ?

Fabrice Aurieng : “Un titre ! Ce serait vraiment pas mal. Oui... Un premier titre en boxe anglaise me ferait vraiment plaisir. Ce sera compliqué mais je veux y croire. Grâce à mon palmarès en boxe française, j’ai pu franchir certaines étapes plus rapidement. En France, il n’y a pas une grosse densité de très bons poids lourds, donc, on ne sait jamais... Cela peut aller assez vite jusqu’au titre national. En quittant Toulouse pour Marseille, j’ai voulu me donner le maximum de chances de réussir le plus vite possible.

Le prochain combat, c’est pour quand ?

C’est programmé pour le 12 février. Ce sera une revanche contre Mickaël Vieira qui m’a battu en décembre dernier. Sur ce coup-là, j’avais bizarrement manqué d’envie et d’agressivité. On m’offre là une deuxième chance. Je me dois de gagner pour aborder de la meilleure des manières le tournoi de France en avril.

Vos vacances réunionnaises se terminent. Heureux ?

Il y a bien longtemps que je n’étais pas rentré à la Réunion pour de simples vacances. Ça fait du bien même si je ne me suis pas beaucoup reposé. J’ai beaucoup travaillé mentalement.

C’est-à-dire ?

Je vais vous confier un truc. Vous seriez venu me voir deux jours plus tôt je vous aurais peut-être annoncé que j’arrêtais la boxe. Par moments, ces dernières semaines, j’ai eu envie de tout plaquer. Et puis, ces deux derniers jours passés au Chaudron m’ont fait un bien fou. Un peu comme une thérapie. J’ai croisé beaucoup de gens dans le quartier, ils m’ont encouragé, on a beaucoup parlé. J’ai compris qu’ils étaient fiers de moi et que je comptais à leurs yeux. Ça, ce n’est pas rien. Je ne veux pas décevoir les gens qui m’ont vu grandir. Si je réfléchis bien, je n’ai aucune raison valable d’arrêter. Donc, l’aventure va continuer ! Ce n’est pas facile de mettre des mots là dessus mais ce quartier du Chaudron, je le porte en moi. C’est un moteur, c’est ce qui me fait avancer. Un petit tour dans le quartier, c’est la meilleure des motivations. Là, c’est promis, je repars à Marseille avec le coeur gonflé à bloc.

Pourquoi avez-vous décidé de tenter le défi de la boxe anglaise ?

Mon truc à la base, c’est vraiment la boxe pieds-poings. J’ai ça en moi depuis que j’ai débuté le kick-boxing au Case du Chaudron. Mais, à un moment, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour de la question en boxe française où j’ai tout gagné. J’ai voulu me lancer un autre défi. La boxe anglaise, ça reste le noble art. Pour marquer vraiment son époque, il faut briller en boxe anglaise. Et puis, il y a un argument plus terre à terre : l’argent. J’arrive à une période de ma vie où j’ai envie de mettre ma famille, ma mère et mes petits frères à l’abri du besoin. Je veux maintenant qu’ils ne manquent de rien. Quand j’aurai tiré définitivement ma maman de la misère, j’aurai réussi ma mission.

La boxe pieds-poings ne le permet pas ?

Le pieds-poings permet simplement d’arrondir les fins de mois. Même après 100 ou 150 combats, c’est compliqué de très bien gagner sa vie. En boxe anglaise, vingt combats et vingt victoires permettent déjà d’être à l’abri du besoin financier.

“La vie a fait de nous des gens de caractère où batailler fait partie du quotidien” À 29 ans, n’est ce pas déjà trop tard pour rêver à une grande carrière en boxe anglaise ?

Vous savez, il y a quelques années, à 17 ans, quand je disais à mes camarades au pied de l’immeuble que je voulais devenir champion du monde de boxe française, beaucoup rigolaient. Aujourd’hui, quand je dis que je veux un titre national en boxe anglaise, plus personne ne se marre. Moi, le petit gars du Chaudron, j’ai déjà fait tellement de choses incroyables que je ne veux plus me fixer de barrière.

Et le MMA ? Voilà une discipline qui a le vent en poupe... Ça vous tente ?

Avec mon camarade Gaël Grimaud, avec qui je suis très proche en métropole, je m’y suis déjà essayé. Mais ce n’est vraiment pas facile. Pour être compétitif, il faudrait que j’accepte de beaucoup travailler au sol. Ce n’est pas simple. On verra. Peut-être un jour...

Ca vous arrive de penser à l’après carrière ?

Tous les jours. C’est pour cela que j’ai passé mon brevet d’Etat. La boxe, c’est ma vie. Je ne me vois pas faire autre chose, même dans quelques années. J’ai très envie de m’investir auprès des jeunes et ça se fera évidemment à la Réunion. Ici, le potentiel est énorme. Beaucoup de jeunes que je connais ont ça dans le sang. À Marseille, ils ont l’OM comme religion. Nous, c’est la boxe. La vie a fait de nous des gens de caractère où batailler fait partie du quotidien.

À Marseille, c’est quoi votre journée type ?

Je me lève tous les matins à 4h30 et je vais m’entraîner dans mon garage. Après, mon patron passe me chercher et je file au travail où je suis livreur. À midi, c’est petit repas en famille, footing, sieste et direction la salle d’entraînement pour 2h30 de travail intensif. C’est comme ça quasiment sept jours sur sept.

Continuer à travailler, c’est indispensable ?

Financièrement, non. Je pourrais me permettre d’arrêter. Mais j’ai besoin d’un vrai travail pour garder les pieds sur terre. L’époque où je me suis consacré 100% à la boxe est celle où j’ai été le moins performant. Je me suis remis à gagner quand j’ai recommencé à me lever tôt le matin pour aller bosser.

Lors de son passage à la Réunion en novembre, Patrice Quarteron a dit de vous que vous étiez un bon boxeur mais que vous aviez un peu trop cherché la gloire en boxe française, que quelque part, vous avez un peu perdu votre temps...

Quarteron, c’est quelqu’un que je ne comprends pas toujours. Il parle beaucoup... Ce que je sais, c’est que rester dans le giron fédéral m’a notamment permis de passer des diplômes pour l’après carrière. Lui, il a quoi s’il s’arrête demain ? Rien.

Vous l’avez battu une fois, il vous a ensuite battu en 2007. La belle, c’est pour quand ?

Quand il veut ! Mais je sais que c’est le genre de combat qui est très difficile à monter pour un promoteur. À la Réunion, par exemple, les organisateurs préfèrent souvent faire appel à des boxeurs extérieurs plutôt que de faire appel au grand vivier de champions réunionnais.

Vous aimeriez boxer plus souvent à la Réunion ?

Évidemment. J’ai un projet de combat de muay-thaï en mars. On verra... Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est de pouvoir disputer un gros combat de boxe anglaise à la maison. C’est un appel que je lance ici. Ce serait un énorme kiff. Je suis prêt à aller boxer au fin fond du cirque de Cilaos s’il le faut. Je ne comprends pas la frilosité des organisateurs réunionnais quand il s’agit de boxe anglaise. Par exemple, organiser un combat du tournoi de France à la Réunion n’a rien d’insurmontable. On ne me fera pas croire que le public réunionnais se passionne pour le muay-thaï mais bouderait un gros combat de boxe anglaise. Rassemblez trois ou quatre noms sur une belle affiche et vous verrez...

Pour résumer, un combat de boxe anglaise à la maison et un titre feraient de vous un homme heureux en 2011.

Vous avez tout compris...”

Lukas Garcia
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