“ Avant, j’étais un vrai bagarreur ”
Vendredi 8 juin 2012
Bertrand Bertoni pratique de la boxe Thaï
Bertrand Bertoni est ce que l’on pouvait appeler à l’époque un enfant turbulent. “ Quand j’étais jeune, j’étais un vrai bagarreur ”, reconnaît Bertrand.
Dès son plus jeune âge, ce qui l’intéressait pourtant, c’était le sport. Il a d’ailleurs commencé la boxe à 9 ans pour arrêter une première fois à l’âge de 15 ans. Et c’est là que tout a basculé pour lui. “ En fait, quand j’ai eu 15 ans, mon coach, qui était comme un père pour moi, a décidé d’arrêter. Du coup, je ne ressentais plus aucune motivation pour continuer et je me suis laissé aller ”, se souvient le Brainois.
Résultat: alcool, bagarres et arrestations multiples par la police. “ J’en voulais à tout le monde. Je me suis remis au sport à 17 ans mais toujours avec cette vision. ”
Bertrand était d’ailleurs très connu du bourgmestre de la commune, Vincent Scourneau. “ Il trouvait que je dépassais les bornes. J’ai souvent été convoqué dans son bureau car il pensait que j’étais le leader du groupe. Avec un peu de recul, je me rends compte des bêtises que j’ai faites, toujours sous l’influence de l’alcool ”, continue Bertrand Bertoni.
Puis, alors qu’il était sur la pente descendante, il a rencontré Vivian Miessen, qui s’occupe du Kurosaki Gym à Braine-l’Alleud et qui va complètement changer sa vie. “ Vivian et son équipe m’ont vraiment repris en main. Sans eux, je ne sais pas où je serais actuellement. J’en ai une vague idée mais je ne préfère pas trop y penser. Ils m’ont énormément aidé dans la vie et je leur suis reconnaissant. ”
Maintenant, fini l’alcool, les bagarres et les arrestations. Place au sport, au vrai. De plus, grâce à cette rencontre, Bertrand a pu trouver un travail. “ Je travaille dans les toitures avec Patrick Serniclaes. C’est vraiment très chouette et cela me plaît. Cela me permet aussi de m’entraîner et me laisse un peu de temps libre. ”
Toutes ces épreuves lui ont servi de leçon. Son rêve à présent: passer pro dans sa discipline, la boxe thaï. “ J’y crois. Je pense que c’est possible d’y arriver. D’ailleurs, je suis persuadé que je deviendrai professionnel d’ici peu. Je me laisse deux ans pour faire mon premier combat professionnel. Dorénavant, je mange boxe et je vis boxe. C’est plus qu’une passion, c’est devenu une obsession ”, conclut un Bertrand Bertoni revenu sur le droit chemin grâce à sa rencontre avec Vivian Miessen.