Un boxeur impliqué dans l'affaire de Lille (double meurtre)

Les deux hommes traqués par de nombreux policiers en France, mais aussi en Belgique présentent, selon une source proche de l'enquête, des "profils totalement différents."

Faycal Mokhtari, 31 ans, est soupçonné d'être l'auteur de la fusillade. Après s'être vu refuser l'accès à la discothèque le Theatro, rue Gambetta, il aurait menacé le personnel. "Vous ne savez pas qui je suis" aurait-il lancé selon "Le Parisien", ou encore "Je vais te fumer", avant de revenir, peu de temps après, armé d'une arme de guerre de type kalachnikov et d'ouvrir le feu sur la boîte de nuit. Une trentaine d'impacts de balles ont été relevés. Les deux victimes sont la jeune femme qui s'occupait du vestiaire et un client qui était sur le point de quitter l'établissement. Tous deux ont été tuées d'une balle. Six personnes ont également été blessées.

Il "se vantait d'avoir des logements en Belgique"

Reconnu par plusieurs témoins, le suspect a été rapidement identifié. "Très défavorablement connu des services de police", selon le secrétaire zonal du syndicat Alliance police Benoît Lecomte, il a déjà été condamné et incarcéré pour "vols simples, trafics de stupéfiants, abus de confiance, violences". Selon "RTL", il a été condamné au moins sept fois. Il aurait été condamné pour la première fois à 18 ans pour recel. "Le Point" précise qu'il a été placé en détention provisoire, de mars à juin 2006, pour vol aggravé et association de malfaiteurs. Il aurait ensuite été condamné le 18 mai 2008 à deux ans de prison ferme et aurait alors bénéficié d'un aménagement de peine.

Il a "le profil du délinquant notoire touche-à-tout qui est petit à petit monté en grade en matière de délinquance", explique aussi Benoît Lecomte au "Nouvel Observateur". Il a été mis en cause, dit-il, dans diverses affaires "d'escroquerie en bande organisée, transactions immobilières pas claires" ou encore de blanchiment d'argent. "Quand on verse de ce côté-là, en général les personnes cherchent plutôt à ne pas se faire remarquer", note-t-il pour autant. Un policier cité par l'AFP indique aussi qu'il "aime les belles fringues, les grosses voitures" et "se vantait d'avoir des logements en Belgique."

"Il m'a dit 'Je reviens avec ma kalachnikov'"

Deux videurs de deux autres boîtes de nuit du secteur affirment avoir été victimes de menaces de la part du suspect, écrit "la Voix du Nord" ce mardi. Vendredi 1er juin, à l'Entrepôt, il a été mis dehors après s'être montré insistant avec une serveuse. "Il m'a dit 'Je reviens avec ma kalachnikov et je vais te tirer dessus'" se souvient lbnou. Un client lui a rapporté qu'il l'aurait ensuite attendu sur le parking. Le surlendemain, le suspect a été à nouveau mis dehors à la Fabrik. "Il m'a averti : 'J'ai tout ce qu'il faut dans ma voiture'" témoigne aussi le videur Mouba. Ils ont été entendus par les enquêteurs.

Faycal Mokhtari serait sorti de prison il y a quelques mois. Il vit à Tourcoing d'où il est originaire. Plusieurs adresses de proches ont été vérifiées lundi par certains des 40 enquêteurs de la police judiciaire mobilisés. Le GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale), qui "a été sollicité pour venir en aide à la PJ", selon une source policière, participe également aux recherches, et tous les services de police de l'agglomération lilloise sont en alerte. Des recherches sont parallèlement menées en Belgique, où le suspect possèderait un point de chute, peut-être plusieurs.

Son complice connu "pour des faits de moindre importance"

Son complice, qui était au volant de la voiture quand ils ont pris la fuite, est également toujours recherché. Son implication est "plus légère (...) puisqu'il n'aurait joué que le rôle de chauffeur du tireur, qui est bien seul à avoir fait feu" selon une source proche de l'enquête. Lui aussi est connu de la police "pour des faits de moindre importance", et serait âgé de 25 ans. Il a pratiqué la boxe thaïlandaise dans un club de la banlieue de Lille pendant 8 ans. Un de ses anciens entraîneurs se souvient d'un "garçon bosseur et assidu". Celui qui aurait été champion de Belgique en semi-professionnel aurait notamment été impliqué dans une affaire de dégradation de biens.

Le parquet de Lille a ouvert une information judiciaire pour "assassinat", "tentative d'assassinat", et "détention d'armes de guerre de première catégorie".

François Hollande au lieu d'autoriser le mariage pour les gays ?? ferait mieux de rétablir la peine de mort pour tous ces salopards qui tuent nos femmes , nos enfants et nos amis ...

Je suis d'accord avec toi filou....et on devrait également demandé des comptes aux parents qui laissent leurs gosses trainés, qui se contente de toucher les allocations sans éduquer leurs enfants....Mais sa c'est pas demain la veille....
Il fut une époque et je pense que tu l'a connu ou lorsqu'un enfant faisait une connerie à l'école , en rentrant à la maison il se prenait une baffe ou une punition...maintenant lorsque cela arrive les parents dise que le prof est un con ....
Nous sommes dans une société ou l'on a effacer petit à petit tous les repaires de la vie:
Avant il y avait l'école,le service militaire,les fiançailles,le mariage,la naissance des enfants,la période de travail ou tu essaye de t'améliorer avec l'amour du boulot puis la retraite....
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Maintenant les gosses veulent travailler avant d'étudier,le choix du métier se fait par rapport à ce qu'il rapporte (rien à foutre de l'amour du métier), ensuite ils baisent tous ce qu'ils peuvent avant même de demander le prénom de la partenaire,font des gosses sans s'engager et au bout de deux ans ils laissent tomber femme et enfants,et en ce qui concerne la retraite ,elle est un train de disparaitre.....
Ensuite les modéles ont également évolués.Avant on valorisé et on respecté les métiers qui "enrichissait le pays" : -les professeurs qui amenaient des savoir ,savoirs faire et savoir être -les chercheurs qui lutter contre les pandémies....
-Les forces de l'ordre qui protégé leurs populations
Maintenant on valorise les métiers qui valorise une personne celui qui gagne du blé, et tant pis si son passée est douteux.Par contre on te dit toujours que la France est le pays de la solidarité, égalité et fraternité.....Mais lorsque tu dit cela on te traite de vieux cons ou de fachos......

Discothèque de Lille : qui est Fayçal Mokhtari ? par France3Nord-Pas-de-Calais

La veille de la fusillade au Theatro, une rixe a opposé deux individus d'une vingtaine d'années au Network. Le premier tentait de progresser dans la boite de nuit pleine à craquer, lorsqu'il a bousculé un autre client. Ce dernier, qui n'a pas apprécié lui aurait alors lancé son verre au niveau du cou, avant de lui mettre un coup de poing. La victime souffre d'une grosse plaie avec un bilan de dix jours d'incapacité totale de travail (ITT).

L'agresseur, qui avait un taux d'alcoolémie de près de deux grammes, devait être jugé aujourd'hui en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Lille. Mais cet après-midi, il a demandé un délai pour préparer sa défense. L'affaire a été renvoyée au 24 juillet, et en attendant, le jeune homme de 24 ans, qui admet la bagarre mais nie avoir porté un coup avec un verre, a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Il était lui-même blessé sérieusement au bras, mais personne ne sait précisément d'où vient cette blessure.

Quoi qu'il en soit, la police demande une sanction pour l'établissement qui a laissé boire jusqu'à l'ivresse ce jeune homme. Elle devrait demander une fermeture administrative d'environ un mois à la préfecture, précisant que cet établissement a déjà des antécédents. Le Network est géré par le même propriétaire du Theatro, cette discothèque qui a été le théâtre de la sanglante fusillade de dimanche et qui s'est soldée par deux morts et six blessés.

Le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Nord, Nicolas Jolibois, a annoncé qu'il allait durcir le ton avec les établissements de la nuit à Lille qui ne respectent pas les règles. La présence policière sera renforcée dés ce week-end. « Il n'y aura plus de tolérance » dit-il.

Par ailleurs, la photo des deux suspects de la fusillade est embarquée dans toutes les patrouilles de police. Ils sont toujours activement recherchés par la PJ.

Fayçal Mokhtari est activement recherché en France et Belgique.


«Fayçal, c'est un type complètement barge qui aime les sapes et les grosses cylindrées. La justice n'a pas été assez sévère avec lui et il a commis l'irréparable.» Dans sa cité du Brun-Pain, à Tourcoing, l'homme que la police a d'emblée présenté comme le tueur de la discothèque de Lille, ce week-end, a bien mauvaise réputation. Les officiers de police judiciaire de la brigade anticriminalité (BAC) locale le connaissent fort bien. «Il est l'archétype de ces petits caïds qui pourrissent la vie des quartiers, attirés par l'argent facile», assure un syndicaliste policier du Nord.

Dans la nuit de samedi à dimanche, devant le club Theatro, à deux pas de la préfecture de région, Fayçal Mokhtari, 32 ans, aurait donc tiré comme un fou à la kalachnikov, cette arme de guerre également nommée AK-47 par les spécialistes. La police a relevé pas moins de 30 impacts sur place, selon le procureur. Le mobile de ces crimes qui lui valent des poursuites pour «assassinat»? Il venait d'être refoulé par le videur…

«Il n'a pas fallu plus de 15 minutes pour qu'il revienne se venger», confie l'un des quarante enquêteurs de la police judiciaire qui ont été mobilisés pour le retrouver avec son complice qui conduisait la voiture à bord de laquelle il s'est enfui. Dans sa folie, Fayçal le «fondu», comme disent certains policiers, a tué deux personnes dimanche, blessant par ailleurs six clients de l'établissement. Or il avait déjà été impliqué dans des affaires de violence.

Son casier et les fichiers d'antécédents judiciaires font état notamment d'une inscription pour «atteinte volontaire à la vie». Il se serait également illustré pour «vols, vols à main armée, vols avec violence, abus de confiance, violences volontaires», sans parler de sa participation à un «trafic de stupéfiants».

Le complice identifié

Représentant régional du syndicat de gradés et gardiens Alliance, Benoît Lecomte pronostiquait dimanche que ce délinquant «ne se laisserait pas arrêter facilement». Quand la police a débarqué chez le tueur présumé à Tourcoing, au lendemain du drame, en tout cas, il avait déserté sa dernière adresse connue.

De lui, la police sait qu'il partageait la vie d'une jeune Thaïlandaise et qu'il aurait un point de chute dans la région de Bruxelles. La voiture à bord de laquelle il a pris la fuite est d'ailleurs un break Citroën C5 de couleur bleue immatriculé au nom de sa petite amie.

La PJ fondait, ces dernières heures, de bons espoirs sur la recherche du complice du tireur. Un jeune homme de 24 ans, qui a pratiqué la boxe thaïlandaise dans un club de la banlieue lilloise. «Il était déjà connu des services de police, mais pour des faits de moindre importance que le suspect principal», déclarait lundi une source proche du dossier.

Les policiers redoutaient ce week-end que Fayçal Mokhtari ait pris la fuite vers un pays du Maghreb depuis la Belgique ou les Pays-Bas, où les vols charters sont nombreux. Le parquet de Lille a demandé dans l'urgence l'entraide judiciaire à la Belgique.

«Ce n'est pas un as de la cavale. Il sera vite rattrapé, comme le dépeceur de Montréal», déclarait confiant, lundi, un chef de police local. Reste que cette affaire met en lumière la prolifération des armes de guerre dans les cités françaises, de Marseille à Tourcoing désormais. «Ce qui vient de se passer à Lille n'a malheureusement rien de surprenant. C'est la suite logique de ce que l'on constate depuis plusieurs années», a assuré lundi un haut responsable policier.

Un homme égorgé en pleine rue vendredi soir, deux personnes froidement abattues en discothèque : Lille semble confirmer qu’elle est devenue un véritable coupe-gorge, contrairement à ce qu’affirme benoîtement l’adjoint à la vie noctune de la ville Roger Vicot, totalement déconnecté des réalités, voyant dans la fusillade de Samedi soir un évènement « pas représentatif de la vie nocturne lilloise ».

Plus généralement c’est la métropole lilloise qui voit sa délinquance et sa criminalité se radicaliser : les home et car jacking ultra-violents se multiplient, les agressions gratuites et crapuleuses se répêtent, la série de morts troublantes dans la Deule durant l’hiver 2010-2011 n’a toujours trouvé aucune explication satisfaisante, et la métropole confirme chaque jour sa position de plaque-tournante de la drogue et de la prostitution.

Le simple fait de savoir que l’auteur de la fusillade de samedi soir est un multirécidiviste, et qu’il a pu sans difficulté passer la frontière franco-belge après son crime, est symbolique de l’échec des politiques menées depuis plus de 40 ans.

A force d’angélisme et de laxisme, on ne peut s’étonner de voir ces tragédies devenir de plus en plus courante : ça n’est pourtant pas faute d’avoir prévenu, mais nous constatons tristement que quelques morts plus tard, aucune mesure drastique n’a été retenue. Nous mettons en garde le nouveau gouvernement socialiste : s’il ne fait rien très vite, il n’aura aucune excuse pour nier sa responsabilité morale dans les prochains drames à venir.

Le gars s entrainait sur mouscron ou environs, mais pas au lumpini, certifié par christian dheygere...
Maintenant pour le reste, on est mal barré avec Valls et Taubira...

Vive l'ouverture des frontières .....
Vive l'europe ....

Vive les socialistes au pouvoir qui pondent des lois a l encontre de la securité tout court...

Il étais du club de lomme !!! Djelloul !!!!

Ces deux salopards ont enfin été arrêtés en Espagne !!!!!!!! bravo aux policiers Espagnols !!!!!! ils vont pouvoir payer pour leurs crimes !! 25 ans de prison ça devrait les calmer un petit moment !!

L'homme soupçonné d'être l'auteur des coups de feu meurtriers devant une discothèque de Lille dimanche dernier et son complice ont été interpellés vendredi matin près de la frontière française.


Faycal Mokhtari, l'homme soupçonné d'avoir tué avec une kalachnikov deux personnes devant la discothèque de Lille Le Teatro dimanche dernier, a été interpellé avec son complice vendredi en Espagne.

Activement recherchés par la police judiciaire de Lille, les deux fugitifs ont été interpellés par la guardia civil de Gérone vendredi vers 11 heures près de la frontière française, à Figueras, en Catalogne.

Fayçal Mokhtari, 32 ans, auteur présumé des coups de feu tirés à l'arme de guerre et le complice qui l'aurait aidé à s'enfuir, Djelloul Cherifi, 24 ans, étaient depuis dimanche recherchés par les policiers de l'agglomération lilloise.

Le suspect principal avait ouvert le feu dimanche vers 03H00 avec une arme de guerre «de type kalachnikov», depuis l'extérieur de la discothèque, quelques minutes après s'être vu refusé l'accès par un videur. Un client et une employée de la boîte de nuit ont été tuées et six autres personnes ont été blessées. Le procureur de la République de Lille, Frédéric Fèvre doit donner plus de précisions sur ces arrestations en fin d'après-midi.

Fusillade dans la discothèque de Lille : les... par France3Nord-Pas-de-Calais

C'est donc 6 jours après les faits et à plus de 1.000 kilomètres de Lille que les deux suspects ont été interpellés. Au début de l'enquête, la police envisageait que les deux complices avaient fui en Belgique. Ils avaient également évoqué une possible tentative de fuite vers le Maghreb.



Furieux d'avoir été éconduit de la discothèque "Le Theatro" à Lille samedi soir, Fayçal Mokhtari était revenu devant l'établissement armé d'une kalachnikov, faisant deux morts et six blessés. Il avait ensuite pris la fuite à bord d'un véhicule conduit par un complice.



Un signalement des deux hommes avait été diffusé auprès des polices européennes.

Fayçal Mokhtari, déjà défavorablement connu des services de police, et condamné en 2008, s'est enfui à bord d'un véhicule C5 conduit par un complice. Tous deux étaient activement recherchés depuis dimanche soir.



"J'apprends avec satisfaction l'arrestation ce matin de l'auteur présumé de la fusillade qui a eu lieu dimanche devant une discothèque de Lille et de son complice, et je félicite les forces de police", a réagi la maire de Lille, Martine Aubry, dans un communiqué. "C'est un soulagement pour les familles des victimes et pour les blessés de savoir qu'ils vont rendre compte devant la justice de notre pays des crimes qu'ils ont commis".

Dimanche, une marche en hommage à Sabrina Vasseur, l'une des victimes de la fusillade de la discothèque, est organisée.



Sabrina Vasseur avait 25 ans. Dimanche dernier, elle travaillait au vestiaire de la discothèque Le Theatro à Lille. Juste à l'entrée, dans la pièce dans laquelle le tireur a déchargé son arme de guerre.



Une marche blanche en hommage à cette jeune femme est organisée ce dimanche à Lille. Elle démarrera à partir de 17h30 de la Grand Place de Lille pour rejoindre le Théatro, où s’est déroulé le drame.

Cette marche est organisée par des proches et collègues de Sabrina Vasseur.
La jeune femme était ésthéticienne. Elle avait suivi toute sa scolarité à Lille et Villeneuve d’Ascq (notamment au collège communautaire).



Dans La Voix du Nord, les parents de Sabrina Vasseur ont témoigné : « Le coupable a détruit une famille. On ne comprend pas comment il a pu agir comme ça. Elle était toujours souriante, pleine de vie. Nous avons la haine contre ce type », ont-ils confié.



Les obséques de Sabrina Vasseur ont été célébrées ce vendredi.

Obsèques d'une des victimes de la fusillade de... par France3Nord-Pas-de-Calais

jojo wrote:

Il étais du club de lomme !!! Djelloul !!!!

a oui ?

Taubira les relachera pour bonne conduite dans 6 mois....

une balle dans la tête sur la place publique, c'est ce qui manque en France , pays des droits des criminels !

Oui au retour de la guillotine sur la place publique ! (j'ai écrit en meme temps!meme avis !)

Peu importe de quel club il était !! un entraîneur n'est pas responsable des agissements de "ses boxeurs" à l'extérieur de son club !! après la question qui se pose est " doit on encore former au combat des jeunes qui ont un casier judiciaire ?? "

Pour s'inscrire dans un club de tir (carabine , pistolet) il faut fournir un extrait de casier judiciaire (bulletin n° 3)